Fren-17 Apostolic Foundations - Priestliness
Art Katz

Arthur "Art" Katz (1929 - 2007). American preacher, author, and founder of Ben Israel Fellowship, born to Jewish parents in Brooklyn, New York. Raised amid the Depression, he adopted Marxism and atheism, serving in the Merchant Marines and Army before earning B.A. and M.A. degrees in history from UCLA and UC Berkeley, and an M.A. in theology from Luther Seminary. Teaching high school in Oakland, he took a 1963 sabbatical, hitchhiking across Europe and the Middle East, where Christian encounters led to his conversion, recounted in Ben Israel: Odyssey of a Modern Jew (1970). In 1975, he founded Ben Israel Fellowship in Laporte, Minnesota, hosting a summer “prophet school” for communal discipleship. Katz wrote books like Apostolic Foundations and preached worldwide for nearly four decades, stressing the Cross, Israel’s role, and prophetic Christianity. Married to Inger, met in Denmark in 1963, they had three children. His bold teachings challenged shallow faith, earning him a spot on Kathryn Kuhlman’s I Believe in Miracles. Despite polarizing views, including on Jewish history, his influence endures through online sermons. He ministered until his final years, leaving a legacy of radical faith.
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Topic
Sermon Summary
In this sermon, the speaker initially expresses skepticism towards the preacher's accent and style. However, as he continues to listen, he realizes that there is something beyond nationality and culture that is reaching him. The sermon focuses on the need for believers to be equipped for an apostolic confrontation and to have courage and boldness in their faith. The speaker also emphasizes the importance of understanding the significance of Jesus' blood and the new and living way that it has opened for believers. The sermon concludes with a call to engage in an unusual participation and to live as priests without interruption.
Sermon Transcription
Taking a deep breath for the last night. Respire bien profondément pour cette dernière soirée. Musing as I sat on the front seat about the foolishness of preaching again. Alors que là, assis sur cette chaise devant, je réfléchissais encore une fois à la folie de la prédication. No one knows more how miraculous it is than he who preaches. Personne ne sait mieux combien c'est une folie que celui justement qui doit prêcher. And there's something of a special kind that God wants expressed tonight. Mais il y a quelque chose ce soir de tout à fait particulier que Dieu désire exprimer. Different from the previous nights and yet altogether related. Qui est différent des autres soirées et cependant entièrement associé à cela. And yet without this, nothing that has been spoken can be attained. Et cependant, sans ce qui sera dit ce soir, rien de ce qui n'a été dit jusqu'ici ne pourra être réalisé. In fact, we would stand in a very peculiar danger. D'ailleurs, nous nous trouverions dans une situation particulièrement dangereuse. Of adopting yet another religious vocabulary. D'avoir adopté un vocabulaire religieux de plus. Just as we have been inducted into the charismatic, now we can be inducted into an apostolic form of speaking. De la même manière que nous avons été introduits à un langage, un vocabulaire charismatique, maintenant nous pourrions être tout aussi bien introduits à un langage apostolique. Yet another phraseology. Encore une phraseologie de plus. To which in the end we have just been rendered technicians. Dans laquelle nous ne sommes guère plus que des techniciens. This is the most horrible of all fates. Et c'est le destin probablement le plus horrible qui puisse nous être réservé. That we should have taken these holy and ultimate things. Que d'avoir pris ces choses si saintes, si absolues. And to make of them yet another weary religious form. Et en avoir fait encore une forme religieuse lassante, une de plus. Something is required if we're going to be that prophetic living testimony. Quelque chose est exigé de nous si nous voulons être ce témoignage prophétique vivant. Cette église vitale, tant en parole qu'en actes et en présence. Qui saura démasquer et révéler les principautés et les puissances. Et saura accomplir le destin éternel de Dieu par l'église. Ce qui nous épargnera ce destin, ce sort d'être que de simples techniciens. N'est qu'une seule chose. La connaissance de la réalité de Dieu. Une connaissance qui est celle du sacrificataire. Et c'est pour cela que nous sommes encouragés à considérer Jésus au chapitre 3 de la lettre aux Hébreux. C'est pourquoi, frères saints, qui participez à la vocation céleste, considérez Jésus. Mais comment faut-il le considérer? Considérez-le comme l'apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession. Parlez-moi encore des mystères de Christ. Je ne comprends pas. Mon esprit est plus sage que mon intelligence. Mais je sais ceci. Il y a une connexion, un lien inexorable entre ce qui est apostolique et ce qui vient du sacrificateur. Nous pourrions essayer d'accomplir d'autres ministères, d'autres vocations. Sans une nécessité absolue d'avoir un point central qui est celui de la perception du souverain sacrificateur. Quoique, personnellement, j'en doute. Mais il y a cependant quelque chose au sujet de ce qui est apostolique. Qui est éternellement associé à ce qui relève du rôle du souverain sacrificateur. Il y a des choses qui nous font gravement lacunes, aujourd'hui, dans l'Église, sur le plan apostolique. Et l'une de ces choses, c'est cette crainte de Dieu. Le sens de la venue imminente du juge. Mais une autre de ces lacunes, c'est le manque d'une conscience d'un sacrificateur. C'est quelque chose que nous avons relegué à une autre dispensation du passé. Ça, c'est bon pour l'Ancien Testament. Mais je prie que ce soir, le Seigneur veuille bien modifier notre compréhension des choses. Parce que, de son Fils, Dieu dit que tu es prêtre, sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchizedek. Non seulement, il y a-t-il un lien entre ce qui est apostolique et ce qui relève du sacrificateur. Il y a aussi un lien entre ce qui relève de notre nature de Fils et ce qui relève du rôle du sacrificateur. Ce souverain sacrificateur mystérieux, ce Melchizedek, qui ne descend pas de la généalogie d'Aaron, mais qui est un roi de justice et de paix, dont il est dit, au verset 3 du chapitre 7 de la lettre aux épreuves, qu'il est sans père, sans mère, sans généalogie. Il n'a ni commencement de jour, ni fin de vie. Et, rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à perpétuité. Oh, je vais vous dire, cela me parle fortement de quelque chose que je désire ardemment pour moi-même. C'est une place, une position qui est une exigence fondamentale pour ceux qui est apostolique, qui est au-delà de la culture, de la langue, du temps, de la nationalité. C'est quelque chose qui n'a ni commencement, ni fin de vie. Il est semblable au Fils de Dieu. C'est un sacrificateur qui ne connaît pas d'interruption. C'est à perpétuité. Cela nous épuise que d'avoir seulement à le considérer. Ce sacrificateur qui, pour toujours, fait intercession pour les saints. Où est la source de sa vie, de son énergie, de cette animation? Pour nous-mêmes, nous sommes épuisés seulement à avoir considéré ces éventualités. Que Dieu ait pu nous appeler à être une telle église et avec une telle présence. Un tel accomplissement, un tel achèvement de son dessein éternel. Une agence, un agent pour un royaume qui vient. Nous sommes épuisés simplement à avoir parcouru ces quelques journées de séminaire. Une session après l'autre. Nous sommes comme frappés, fatigués, lassés, déplacés d'un côté de l'autre. Mais alors, de quel genre de prêtrise s'agit-il ici quand il s'agit de quelque chose qui continue à perpétuité? Ici, il s'agit de bien plus que simplement une fonction de ministre de culte professionnel. Qui serait appropriée en chair, mais qui peut se permettre d'être tout à fait différent dans les autres moments de la vie. Ici, c'est une prêtrise qui s'exerce sans interruption. Et au verset 16 de ce même chapitre 7, il nous est dit que cela se fonde sur la base d'une puissance d'une vie impérissable. Est-ce que vous êtes jaloux pour devenir ce genre de prêtre, ce genre de sacrificateur? Reconnaissez-vous que si nous n'acceptons pas que cette dimension-là soit ajoutée à notre être, à notre vie, nous ne pouvons pas considérer Jésus comme apôtre? Pas plus que lui-même n'est capable d'accomplir sa dimension apostolique, sans aussi être le souverain sacrificateur de notre confession. Ces deux choses nous incombent à nous aussi de la même manière. Une prêtrise de ce genre, non pas fondée sur des qualifications naturelles, mais directement proportionnelle à notre ressemblance au Fils de Dieu. Au-delà du temps, au-delà de la culture de la nationalité, sans père, ni mère, ni généalogie, ni ancêtre, sans commencement de jour, ni fin de vie, une source qui coule éternellement, qui coule du trône de Dieu lui-même, sur la base d'une puissance de vie impérissable. Un Fils qui a été rendu sacrificateur à toujours, à perpétuité. Il est dit au verset 27 qu'il n'a pas de besoin d'offrir chaque jour des sacrifices. J'aime ça. Ce n'est pas seulement quelqu'un qui est au-delà d'une culture, au-delà du temps, même au-delà de la nécessité, du besoin. Il y a quelque chose dans la nature de cette prêtrise, quelque chose de tellement émancipé, qu'on ne peut plus guère être désormais étonné de ce qu'il peut se consacrer au dessein éternel de Dieu. Car la source de son énergie est impérissable et infinie. Il ne connaît aucun besoin de chaque jour. Il est assis à la droite du Dieu majestueux dans les cieux. Celui qui sert dans le lieu très saint. Le vrai tabernacle qui n'a pas été érigé des mains d'hommes, mais de Dieu. J'aime tellement le quatrième verset du chapitre 8. Or, s'il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur. Est-ce que je vous étonne? Est-ce que cela vous sonne comme étant totalement à côté de notre sujet? Une référence étrange, mystique. S'il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur. Il est dans une autre dimension, il est dans le lieu céleste. Tout, en dessous de cela, ne pourrait qu'invalider son rôle de sacrificateur. Parce que sa véritable existence se trouve dans la réalité des lieux célestes. C'est ici un sacrificateur qui peut se présenter devant Dieu dans le lieu très saint. Il n'y a que le souverain sacrificateur qui puisse le faire. Et Dieu a ainsi établi qu'il soit ainsi. Et voilà pourquoi il est intéressant de lire la description qui est faite de ce lieu très saint au chapitre 25 de l'Exode. Dieu nous donne cette description avec un luxe de détails. Nous savons que le tabernacle, comme le temple qui est venu ultérieurement, ont essentiellement la même structure. Un parvis extérieur qui est ouvert à la lumière du jour sans aucune protection. Et là, tout à fait à l'entrée, il y a le bassin pour la purification. Qui symbolise notre entrée dans la maison de Dieu sur la base de la rédemption du rachat par le sang de l'agneau. Et puis lorsqu'on va plus loin, il y a un deuxième parvis. Celui-ci est recouvert de peau. Et il y a un voile. Et chaque jour, les sacrificateurs rentrent. Pas aussi nombreux que ceux qui, tous les jours, s'affairaient dans le parvis extérieur, dans le travail des sacrifices, des holocaustes, du massacre des animaux. Mais c'était ces sacrificateurs dont la fonction était celle de rallumer le feu sur l'autel de l'incense, l'autel des parfums, matin et soir. Et de placer le pain de propitiation sur la table. Une pièce qui est coupée de la lumière naturelle du jour, mais qui est éclairée par le chandelier à cette branche. Et c'est une lumière bien plus rayonnante, qui n'est pas, elle, soumise à tous les variables du temps naturel, de la lumière et des nuages, du soleil et la pluie. C'est une lumière constante, une lumière plus brillante. Mais il y a encore un lieu, et lui, c'est un lieu absolu. Et il y en a très peu qui y soient rentrés. C'est le lieu très saint. Le saint des saints. Il n'y a pas, là, une action, un mouvement de chaque jour. Là, il n'y en a qu'un seul qui puisse y entrer une fois dans le courant d'une année entière. Et cela, même sur la base du sang d'un sacrifice pur. En ce lieu, il n'y a pas de chandelier à cette branche. Et pourtant, il y règne la lumière la plus brillante, la plus éclatante de tous. C'est la gloire de la Shekinah, du Dieu vivant lui-même. C'est sa présence. Et c'est sur l'arche de l'éternel, sur le propitiatoire. Au verset 17 d'Exode 25, Moïse entend dire ceci, Tu feras un propitiatoire d'or pur. Et tu feras deux chérubins d'or aux deux extrémités du propitiatoire. Tu les feras d'or battu. Un chérubin à l'une des extrémités et un chérubin à l'autre extrémité. Vous ferez les chérubins d'une seule pièce avec les deux extrémités du propitiatoire. Les chérubins étendront les ailes vers le haut, couvrant de leurs ailes le propitiatoire et se faisant face l'un à l'autre. Les chérubins auront la face tournée vers le propitiatoire. Et tu mettra le propitiatoire par-dessus l'arche. Et tu mettra dans l'arche le témoignage que je te donnerai. Et puis voilà ces paroles précieuses. Je te rencontrerai du haut du propitiatoire. Entre les deux chérubins placés sur l'arche du témoignage. Et là je te parlerai afin de te donner tous mes ordres pour les Israélites. Paul s'est exclamé à maintes reprises, qui est suffisant pour ces choses? Peut-être pendant ces journées, il y en a certains parmi nous qui ont déjà commencé à lancer ce genre de gémissement. A mesure que nous commençons à prendre un peu la mesure de la dimension, de la grandeur de cette vocation apostolique. Comment pouvons-nous passer d'une ère institutionnelle à une ère de gloire apostolique? Comment pouvons-nous communiquer la dimension de ce qui a été perdu pour l'expérience de l'Église moderne? Comment pouvons-nous restaurer, rétablir ce sentiment de l'urgence, de l'imminence des choses qui vont bientôt se passer? Comment allons-nous avertir notre génération que Dieu a fixé un jour où il jugera les vivants et les morts? Comment allons-nous être équipés pour une telle confrontation apostolique? Où est notre courage, notre ardiesse, notre audace? Notre compréhension des choses, notre sensibilité? Alors que nous essayons de trouver notre chemin parmi toutes ces choses. Dans ces réajustements si douloureux parfois. Nous détournons de la puissance de la tradition et des voies établies et institutionnelles des hommes. Pour en arriver à la formation de cette Église vivante, de ce témoin puissant, dont la présence est par elle-même un témoignage lancé aux puissances qui règnent dans les airs. Qui est suffisant pour ces choses? Et où trouverons-nous nos réponses? Comment allons-nous être conduits, même pendant ces jours, dans un thème aussi sain que celui des fondements apostoliques? Là, je te rencontrerai et je te parlerai afin de te donner tous mes ordres pour les Israélites. Voilà l'alternative au fait de devenir de simples techniciens et d'avoir adopté encore une phraseologie fragile de plus. Pénétrer dans le lieu le plus sain. Dans le lieu qui est réservé aux souverains sacrificateurs. Qui est ouvert pour ceux qui viennent semblables au Fils de Dieu. Sans père, ni mère, ni commencement de jour, ni fin de vie. C'est la source d'une vie imperissable. C'est une source d'inspiration et d'onction. Des paroles que je te donnerai si nous voulons accomplir l'ordre de mission que Dieu nous a donné. J'aimerais vous poser la question suivante, ce soir. Où vous situez-vous dans la maison de Dieu? Où êtes-vous dans ce tabernacle? Est-ce que vous êtes entré par le sang de l'agneau? Et cependant, êtes resté dans ce parvis extérieur? Le lieu du salut initial? En pensant que ça y est, vous êtes arrivé? Car votre condition est bien meilleure de ce qu'elle était auparavant, hors du tabernacle? Et vous êtes content de rester dans cette situation? Les fondamentalistes, ceux qui ne connaissent rien de plus que les grandes questions du salut, et qui continuent à présécher chose dimanche après dimanche à ceux qui sont sauvés, qui ne savent pas qu'il y a un lieu saint au-delà, et qu'il y a une entrée au-delà du voile par le Saint-Esprit, qui est symbolisé par cet autel de l'encens, où les vapeurs de l'encens montent continuellement vers Dieu, image de la louange, de l'adoration qui vient lorsque nous sommes introduits dans la dimension du Saint-Esprit, entrant du lieu qui n'est pas couvert dans un lieu qui est couvert. Et donc là, introduits à de nouveaux concepts en Dieu, les concepts de l'autorité de Dieu, des fonctions que Dieu donne dans l'Église, des ministères dans l'Église, le concept des anciens et du gouvernement de l'Église, les questions de soumission et de l'autorité de Dieu, et voyant là, dans une lumière beaucoup plus rayonnante, des choses nouvelles, des choses qui vont plus loin que la question simplement du rachat initial, du salut. Maintenant vous commencez à percevoir ce qui a trait au corps de Christ, même ce qui a trait au Royaume de Dieu. C'est un lieu magnifique, un lieu charismatique, avec une qualité nouvelle d'adoration et de louange, une nouvelle qualité de perception des choses, une nouvelle qualité de relation, où on s'engage, on s'implique dans des choses qui sont sérieuses, des choses qui ont un but dans le dessein de Dieu. Mais cependant, il reste encore un lieu encore plus profond, qui, lui, n'accepte que des souverains sacrificateurs, qui sont aussi appelés à ce qui est apostolique. Et là, il y a une lumière encore bien plus éclatante, qui est encore au-delà des questions du gouvernement de l'Église, de l'ordre dans l'Église, encore plus loin que le sujet du corps de Christ, voire même les réalités d'un Royaume qui vient. Ici, nous avons l'intendance des mystères de Christ, le mystère du dessein éternel de Dieu, de celui qui a créé toutes choses, afin que, par l'Église, la sagesse si diverse de Dieu soit manifestée aux principautés et aux puissances de l'air. Et c'est cela qui est selon le dessein éternel de Dieu. Jamais vous ne pourrez voir cela, si ce n'est dans cette lumière. Jamais vous n'accomplirez cela, si ce n'est à travers les paroles qui sont données et l'inspiration qui est communiquée et l'intensité de la vie qui est transmise dans le lieu très sain, là où demeure la présence même de Dieu, là entre les ailes des chérubins, au-dessus de l'Arche de Dieu et de toutes les justes exigences de Sa Loi, là, sur le propitiatoire, le lieu de miséricorde, c'est là, dit Dieu, que je te rencontrerai et je te parlerai de tous mes ordres pour les Israélites, tous les ordres, en autorité, à partir de ma présence, dans le lieu très sain. Ce soir, je parle par la foi et faisons confiance à Dieu pour votre foi. Parce que c'est vraiment une question pas du tout sûre de savoir combien vous allez pouvoir comprendre tout cela. Est-ce que dans votre vie, fois en fois, jusqu'à ce soir, parce que l'intention de Dieu ce soir, c'est plus qu'une simple dissertation sur le tabernacle de Dieu et sur le lieu très sain. Son intention ce soir, c'est une entrée dans ce lieu très sain, sans laquelle il ne saurait y avoir un accomplissement apostolique. Considérez Jésus, l'apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession. Vous ne pouvez avoir l'un sans l'autre. Nous ne serons que de simples techniciens, victimes d'encore une phraseologie creuse. Dieu nous invite à entrer dans le lieu très sain, le sain des saints, et demeurer dans cette présence-là. Car c'est là qu'il nous rencontrera. C'est là qu'il nous donnera tous ses ordres pour les Israélites. Moi-même, j'ai attendu longtemps pour une telle entrée, attendant spirituellement de pouvoir être qualifié pour cela. Autant je suis en guerre contre le monde séculier, cependant, il demeurait en moi quelques restes de sa conception de l'évolution qu'il me fallait évoluer vers un état spirituel supérieur, en vertu duquel je serais alors rendu capable d'entrer dans ce lieu très sain. Mais ensuite, un jour, je suis tombé sur une série de cassettes dont le titre était le suivant, Au-delà du voile. Et quelque chose dans mon homme intérieur a fait clic. Et je n'ai pas pu être assez rapide même pour entendre ces cassettes. Et j'ai mis la première cassette avec beaucoup d'expectatives. Il y avait quelque chose dans mon esprit qui s'élevait, s'animait devant ce mystère. J'ai entendu les quelques premières affirmations, et j'ai eu envie à ce moment-là d'arrêter mon magnéto. Parce que c'était encore un de ces Américains un peu baroques. Un campagnard qui était tout à fait primaire, n'avait aucune compréhension grammaticale. Pas tout à fait, pas du tout mon style à moi. Et au moment où mon doigt allait vers le bouton éjection de cassette, j'ai hésité. Parce qu'à travers et même au-delà de cet accent paysan, il y arrivait quelque chose qui était plus loin, qui dépassait la nationalité, qui dépassait la culture, qui dépassait le temps, qui dépassait le père ou la mère, commencement ou fin des jours. Et alors j'ai continué à écouter, cassette après cassette, où un homme avait connu une frustration tellement semblable à la mienne, cette vie spirituelle toute faite de montagnes russes, où on vit de bons jours et de mauvais jours, et qui nous rend incapable de dire avec Paul, comme nous l'avons lu aujourd'hui, vous savez quel genre d'homme j'ai été avec vous tout le temps. Et alors j'ai suivi cet homme, ce paysan, à travers cette lettre aux Hébreux, où la loi, était-il dit, n'était que l'ombre des choses à venir, et n'était même pas la forme de ces choses, et qui ne pouvaient pas rendre parfaits ceux qui s'en approchaient. Mais à un moment dans le temps, est arrivé un qui pouvait y aller, dont le sang valait mieux que le sang des boucs et des sacrifices, qui est entré en vertu de son propre sang, dans le lieu céleste, et y est entré une fois pour toutes. N'est-ce pas remarquable combien des phrases toutes simples nous passent à côté, dans toute notre sophistication spirituelle si impressionnante. Nous n'avons pas permis à ces paroles d'avoir un impact dans notre âme. Il est entré une fois pour toutes, et il nous invite à entrer aussi, et à entrer avec courage, avec impetus, non pas sur le fondement de nos propres qualifications naturelles, pour un besoin de descendre de la lignée de sacrificateur à Aaronic. Ici, c'est une prêtrise qui est autre, une prêtrise qui est semblable au Fils de Dieu, de ceux qui se trouvent en Lui, et qui ont foi pour croire, et confiance pour entrer dans le lieu sain, par le sang de Jésus. Est-ce que vous voulez savoir quelque chose? Pour tout dire, nous n'apprécions pas le sang de Jésus comme le Père l'apprécie. Nous avons su apprécier ce sang en termes de notre rachat. Il est suffisant pour nous laver de nos péchés et de notre culpabilité, mais son sang a fait quelque chose de plus. Il a inauguré pour nous une voie nouvelle, vivante, que Lui-même a inauguré pour nous, au-delà du voile, c'est-à-dire, sachet. Et puisque nous avons un souverain sacrificateur, approchons-nous donc d'un cœur sincère, avec une foi pleine et entière. Je me souviens, le dernier soir où j'ai entendu ces cassettes, la dernière cassette, j'étais au lit, et ma Bible était ouverte à ces textes du livre des Hébreux. Ce prédicateur racontait dans cette cassette comment il en était arrivé un dimanche matin, occulte, comme pasteur, fatigué, lassé, dans ce genre de terrible monotonie de tout ce qui est tellement prévisible dans lequel sont enfoncées nos églises. Mais il avait ce matin-là, dans l'occulte, une femme qui était une lumière rayonnante. Elle avait du mal à se contenir. Elle levait le bras comme ça parce qu'elle avait un témoignage à rendre. Alors, oui, sœur, avancez. Et elle a dit, je voudrais juste dire ceci, que je suis entré dans le lieu très saint. Alors, il était tout de suite là pour la corriger. Vous voulez dire, vous espérez entrer. Après tout, ce n'était qu'une ménagère. Mais non, elle dit, je suis entré. Mais alors, par quel moyen? Par le sang de Jésus. Et par le voile qui a été déchiré par sa chair. Je me suis simplement approché. Avec un cœur rempli d'une foi pleine et entière. Et là, j'ai confessé que maintenant, au nom de Jésus, sans aucune reconnaissance d'une qualification particulière en moi, j'entre dans ce lieu très saint. Par le sang de Jésus. Et elle a dit, quelque chose s'est passé. Je suis entré. Je me trouve dans un lieu autre, différent. Et c'était évident à la voir. Avant la fin de ce culte, un par un, les gens se levaient dans cette assemblée et faisaient une simple confession. Qu'ils entraient. Maintenant. La foi, c'est toujours maintenant, n'est-ce pas? Sur la base du sang de Jésus. Pour entrer dans une voie nouvelle et vivante. Lui-même, ce pasteur, est entré. Et voilà la raison pour laquelle moi, j'en étais maintenant à entendre s'écasser. D'une nouvelle capacité qui lui avait été donnée. D'une foi qui avait été rehaussée par une qualité plus profonde de vie et de foi apostolique. D'une source nouvelle, plus fraîche, d'une plus grande originalité, d'une plus grande nouveauté qui était reçue directement de Dieu. Dans ce lieu très saint. Je crois que c'est alors que j'ai arrêté la machine, mon magnéto. J'ai enlevé mes lunettes de mon long nez juif. Et là, j'ai considéré un peu mes années de frustration dans la connaissance de Christ, ces moments de haut et de bas. Et là, allongé sur mon dos, j'ai simplement respiré une prière. Et je dis, Seigneur, maintenant. Seigneur, pars sur la base d'une qualification qui serait mienne. J'entre dans ce lieu très saint. Par le sang de Jésus. Et par le voile qui a été déchiré par sa chair. Et quelque chose dans mon homme intérieur le plus profond a fait tilt. Et je crois que je suis là, dans ce lieu, depuis ce jour-là. Tenant fermement la confession de notre foi. Parce que toutes les puissances de l'enfer vont essayer de vous dérober cela. Ah, ça c'est ne que jouer avec les mots. Ce n'est qu'une rhétorique biblique. Il n'y a pas de véritable lieu d'entrée. Ce truc céleste, ce n'est qu'une vapeur, c'est intangible. En vertu de ton salut, tu as tout ce qu'il te faut. Ce n'est qu'orgueil de ta part. Dieu n'a aucunement l'intention pour toi que tu aies cette association de ce qui est apostolique et de ce qui relève du rôle du sacrifice. Toi, regarde, tu es toujours le même. Retenons fermement la confession de notre foi. Ce soir, je ne fais qu'être obéissant. Comme je l'ai été à chaque session et à chaque soirée pendant ces jours. Je ne suis pas venu à ces journées avec la moindre conception de comment il fallait remplir ces journées. Je sais bien mieux que vous encore que c'est le Seigneur qui a développé et dévoilé ces messages d'une fois à l'autre. Ce matin, il nous a donné cet étalon du caractère apostolique qui nous a coupé le souffle. Qui va tellement au-delà de la simple respectabilité chrétienne. Tout ce qui dépasse tellement au-delà tout ce qui relève du tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Rien de moins que l'irréprochabilité de l'apôtre Paul lui-même. Une conscience qui ne connaît aucune condamnation, ni devant les hommes, ni devant Dieu. Qui est conséquent en temps et hors de temps. Car vous savez quel genre d'homme j'ai été avec vous tout le temps, dit Paul. A cause de vous. Vous n'avez pas besoin d'être particulièrement intelligent spirituellement pour comprendre cela. Qui est suffisant pour ces choses. Comment pouvons-nous parvenir à cela. Comment pouvons-nous en arriver à cet accomplissement apostolique. Dans ce dessein éternel de Dieu par l'Église. Et non seulement dans ce siècle-ci, aussi exigeant, aussi grand qu'il soit. Mais aussi pour les siècles à venir. Dieu serait-il cruel de placer devant nous comme un impasse une telle vocation. Et de penser que nous soyons capables de l'accomplir sur la base de la pauvreté de nos propres capacités humaines. Malgré même la bénédiction et tous les bienfaits qui découlent du baptême dans le Saint-Esprit. Il y a un lieu encore plus profond. Un lieu absolu. C'est le lieu très saint. Et qui est pour ceux qui sont appelés à ce qui est apostolique. Et ce qui relève aussi du sacrificateur. Considérez Jésus. Comme vous ne l'avez jamais considéré jusqu'ici. Le Fils à l'image duquel nous aussi nous sommes appelés. Car celui qui est uni à Lui est un seul et même esprit avec Lui. Alors on comprend mieux, Paul, quand ils disent que c'est en Lui que j'ai le mouvement, l'action et l'être. De même que Lui est entré, nous aussi nous en comptes. Car Lui est entré une fois et pour toutes. Alors où en êtes-vous ce soir? Et où désirez-vous être? Et où avez-vous la foi d'être? Est-ce que votre désir, c'est le désir d'une participation apostolique dans le dessein éternel de Dieu? Serez-vous prêt à résister à la persécution et à la souffrance apostolique? Où plus rien n'importe pour vous. Et vous ne considérez pas votre vie comme vous étant précieuse. Il nous faut parvenir à un lieu de sacrifice. Sans lequel il ne peut y avoir d'accomplissement apostolique. Et c'est Lui qui a déchiré le voile et nous invite à venir. Non pas sur la base de nos qualifications, mais sur la base du sang de Jésus. Car la vie de la chair est dans le sang. Telle une telle vie, quel sang, suffisant pour nous faire entrer. C'est là que je te rencontrerai. Dans le lieu très saint. Au propitiatoire. Au-delà et entre les chérubins. Et au-dessus de l'Arche de Dieu. Et là je te parlerai. Afin de te donner cette grâce qui est donnée de prêcher les richesses insondables de Christ. Et mettre en lumière ce qui a été caché jusqu'à ce jour. Que Dieu a créé toutes choses afin que par l'Église aux principalités et aux puissances qui sont dans l'air la sagesse infiniment variée de Dieu soit manifestée. De tout ce que je donnerai en grâce, en capacité, en inspiration, en vie impérissable, dans des ordres revêtus d'autorité pour les Israélites, les fils d'Israël. Est-ce que vous croyez ces choses? Avez-vous une foi suffisante pour entrer? Nous sommes tous à un stade, à une place différente de foi. Certains, pour une fois, suffisants pour croire certaines doctrines. D'autres, suffisants pour croire à la guérison. Certains, suffisants pour croire au baptême dans le Saint-Esprit. Par lequel il devrait y avoir une manifestation, une évidence d'une telle entrée. Mais avez-vous foi pour croire pour une entrée dans le lieu très saint le plus saint de tous, pour qu'il y ait cet accomplissement apostolique d'une manière qui relève du rôle du souverain sacrificateur, la seule chose qui peut nous épargner ce sort de devenir de simples techniciens et de devenir les victimes de ce qu'il y a de plus cruel, c'est-à-dire de prendre le saint langage apostolique et d'en faire une phraseologie de plus. Ici, c'est le dernier message pour le dernier soir. Et Dieu nous appelle à un engagement, à une participation inhabituelle. Moi, j'ai accompli mon obéissance dans les instructions que moi j'ai reçues pour proclamer ce que j'ai proclamé ce soir. Et qui me sont venus au-delà du voile dans ce lieu très saint. Parce que j'étais trop épuisé dans ma propre intelligence naturelle de considérer, d'envisager, de préparer quelque chose pour ce soir. Il y a un lieu du souverain sacrificateur qui est à notre disposition ce soir. Et il y a une vie qui en découle, qui est indestructible. Là, on vit à jamais pour intercéder des sacrificateurs à perpétuité. Vous savez quel genre d'homme j'ai été parmi vous en tout temps. C'est maintenant à vous. La foi vient par ce que l'on entend et ce que l'on entend par la parole de Dieu. Certains d'entre vous, dans cette mentalité qui caractérise plus particulièrement le monde français, rationaliste, seraient tentés de laisser cela de côté. Oh, encore un truc d'un évangéliste américain. Encore un jeu de mots. Sur lequel il ne faut pas s'attarder trop. Mais il y en a d'autres parmi vous dont le cœur brûle déjà. Vous avez du mal à vous retenir. Et voulez-vous lever et dire, proclamer ce que cette femme a dit jadis dans ce culte? Maintenant. Parce que la foi c'est maintenant. Et l'heure a sonné. Car le temps est court. Et Dieu exige un accomplissement. Qui ne peut s'accomplir et ne peut venir que de ce lieu. Au-delà du voile. Avez-vous la foi d'entrer? Avec un cœur rempli d'une foi pleine et entière? Dans une foi pleine et entière? Est-ce que vous êtes capable de retenir fermement une confession d'espérance? Que maintenant j'entre. Au-delà du voile. Dans le lieu saint. Par un chemin nouveau qui a été inauguré. Par le sang de Jésus. Je vais maintenant conclure simplement par la prière. Et il y aura un temps de silence. Et tous ceux d'entre vous qui avez entendu un appel de Dieu. Une vocation apostolique au cours de ces journées. Au-delà de toute capacité qui vous soit propre. Dieu maintenant vous ouvre aussi le chemin pour y aller. Pour recevoir de sa propre vie, de sa propre présence, la source. Qui permettra d'accomplir cela. Voulez-vous venir? Oh Seigneur. Seigneur, je n'ai qu'une toute petite conception de ce glorieux mystère. Et pourtant Seigneur, je sais qu'il est vrai. Je sais qu'il y a une place dans le tabernacle de Dieu qui est une place absolue. Le lieu très saint. Pour l'accomplissement des objectifs et des buts absolus que tu as. Un lieu qui nous a été inauguré. Par le sang de Jésus. Et par le voile qui a été déchiré par sa chair. Seigneur, je me suis déchargé maintenant de ce que tu m'as ordonné de dire ce soir. Et je te demande maintenant, Seigneur, d'entendre chaque âme qui voudra répondre. Par la foi. Par la foi au sang de ton fils Jésus. Pour entrer et demeurer dans le lieu où tu demeures. Et de là, recevoir des paroles. Là, recevoir des ordres. Là, recevoir la grâce. Pour prêcher, enseigner. Pour mettre en lumière ce qui est caché. Pour accomplir l'exigence apostolique d'un caractère pieux. Afin d'être irréprochable au jour de ta venue. Seigneur, entends-les. Ceux qui répondront par la foi. Maintenant, au nom de Jésus.
Fren-17 Apostolic Foundations - Priestliness
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Arthur "Art" Katz (1929 - 2007). American preacher, author, and founder of Ben Israel Fellowship, born to Jewish parents in Brooklyn, New York. Raised amid the Depression, he adopted Marxism and atheism, serving in the Merchant Marines and Army before earning B.A. and M.A. degrees in history from UCLA and UC Berkeley, and an M.A. in theology from Luther Seminary. Teaching high school in Oakland, he took a 1963 sabbatical, hitchhiking across Europe and the Middle East, where Christian encounters led to his conversion, recounted in Ben Israel: Odyssey of a Modern Jew (1970). In 1975, he founded Ben Israel Fellowship in Laporte, Minnesota, hosting a summer “prophet school” for communal discipleship. Katz wrote books like Apostolic Foundations and preached worldwide for nearly four decades, stressing the Cross, Israel’s role, and prophetic Christianity. Married to Inger, met in Denmark in 1963, they had three children. His bold teachings challenged shallow faith, earning him a spot on Kathryn Kuhlman’s I Believe in Miracles. Despite polarizing views, including on Jewish history, his influence endures through online sermons. He ministered until his final years, leaving a legacy of radical faith.