In this sermon, the speaker emphasizes the importance of destruction and restoration in the purposes of God. He refers to Acts 3:21, which speaks of the period of restoration of all things that God spoke about through his prophets. The speaker believes that the world is in need of destruction because there is a lack of righteousness and truth in the church. He also references Exodus 32, where Moses confronts the people of God for worshiping a golden calf and destroys it. The speaker encourages believers to be bold and obedient in their commission to pluck up, break down, destroy, and overthrow before building and planting.

A slight hemorrhaging that continues still. Où est-ce qu'il y a encore une toute petite hémorragie qui continue? The Lord is ready to continue to draw more blood. Le Seigneur, lui, est prêt, en tout cas, à encore tirer un peu de sang. So I just want to warn you and prepare you. Alors, je tiens simplement à vous mettre en garde et à vous préparer. It's my continuing subject this morning. Parce que c'est le même sujet qui continue ce matin. And evidently necessary in the Lord's sight. Et de toute évidence, c'est le sujet qui est nécessaire aux yeux du Seigneur. So I want to pray again for the word. Je voudrais donc à nouveau prier pour cette parole. That it comes to us not only as instruction, but as event. Qu'elle nous vienne, non pas seulement comme une instruction, mais comme un événement. And that we will be changed by it. Et que nous en soyons transformés. And for that, who is sufficient? Et qui est suffisant pour ces choses? If Paul had to say, who is sufficient for these things. Si Paul lui-même devait dire cela, qui est suffisant pour ces choses? What shall we say? Qu'avons-nous à dire, nous? So we just thank you, precious God. Donc nous te remercions, précieux Seigneur. For the glory of your spirit and your word. Pour la gloire de ton esprit et de ta parole. The word which is sent. Cette parole qui est envoyée. Not the word which is contrived. Non pas une parole qui est fabriquée. The word which does not seek to please men. Une parole qui ne cherche pas à plaire aux hommes. But to please God. Mais qui plaît à Dieu. Lord, be pleased this morning. Seigneur, sois heureux ce matin. And let your spirit honor your word. Et Seigneur, que ton esprit puisse honorer ta parole. To penetrate our deepest heart. Seigneur, pour qu'elle pénètre au plus profond de notre cœur. To give us a divine understanding. Pour nous donner une compréhension divine. And to change us. Et nous transformer. And we'll thank you and praise you for our unspeakable privilege in Christ. Et nous te louons et nous te remercions pour ce privilège indicible. In his holy name we pray. Et nous le prions en son saint nom. Amen. I'd like to introduce my interpreter this morning, Andrew Wiles. Je voudrais présenter mon interprète ce matin. We picked him up someplace along the way. On l'a ramassé quelque part sur le chemin. It was one of those divine accidents. Un de ces accidents divins. And the Lord has birthed a relationship. Et le Seigneur a engendré une relation. That he knows me so well that even if I forget myself, he can continue on. De telle sorte qu'il me connaît tellement bien que même si je m'oublie, il pourra lui-même continuer. I want to begin this morning in the prophet Jeremiah, the first chapter. J'aimerais commencer ce matin par le livre du prophète Jérémie, premier chapitre. God's call to him. L'appel que Dieu adresse à Jérémie. Where he says, I have appointed you as a prophet to the nations. Où il dit que je t'ai établi prophète pour les nations. Which indeed is our prophetic task also as the church. Et qui est également la tâche prophétique qui nous attend en tant qu'église. And like us, he too was reluctant for such a call. Et tout comme nous, lui aussi hésité devant une telle vocation. Behold, I do not know how to speak. Mais Seigneur, je ne sais pas comment parler. I'm a child. Je ne suis qu'un jeune garçon. Isn't that what we say? Est-ce que ce n'est pas justement ce que nous disons aussi? And indeed it's true. Et c'est vrai. And the day that we don't say it and don't feel it. Et le jour où nous ne le disons pas et où nous ne le ressentons pas. And come to some kind of religious confidence in ourselves. Et où nous arrivons à une sorte de confiance religieuse en nous-mêmes. We are disqualified from being a mouth for his speaking. Nous sommes aussitôt déqualifiés pour être une parole, un oracle pour lui. We always need to come in trembling. Il nous faut toujours venir dans la crainte et le tremblement. And recognize that we don't know how to speak. Et reconnaître que nous ne savons pas parler. But he says that you shall speak all that I shall command you. Mais il dit, tu diras, tu déclareras tout ce que je t'ordonnerai. Do not be afraid of them. Ne les crains pas. Not so much the world as the believers. Pas tellement le monde que les croyants. We're more easily intimidated by the church than we are by the world. Nous sommes généralement beaucoup plus intimidés par l'église que par le monde. How will they receive us? Comment vont-ils nous recevoir? Est-ce qu'ils vont approuver et applaudir à notre ministère? Est-ce que nous allons être acceptés par eux? Mais ne le regardez pas, eux. Puis au verset 9, l'Éternel étendit la main et toucha ma bouche. Tout comme il a touché la bouche d'Ésaïe. Et je mets mes paroles dans ta bouche. Les paroles du prophète ne sont jamais les siennes propres. Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et contre les royaumes. Pas uniquement les royaumes séculiers, les royaumes de ce monde, mais également les royaumes religieux. Et d'ailleurs, c'est le royaume de loin le plus difficile à abattre. Mais il faut qu'il soit abattu. Si on veut voir l'établissement du royaume de Dieu sur la terre. Alors, quel est donc l'ordre de mission? D'arracher et d'abattre. Pour que tu fasses périr et que tu détruises. Avant que tu puisses bâtir et que tu plantes. Remarquez les proportions ici. Deux à un. Remarquez que les exigences de destruction sont deux fois plus grandes que celles de la reconstruction. Et si vous avez la trouille au ventre pour détruire, alors vous êtes aussitôt déqualifié pour le reste. Est-ce que vous aimez détruire? C'est douloureux. Et c'est sanguinaire. Et c'est quelque chose d'angoissant. Cependant, c'est une nécessité. Parce que nous sommes aujourd'hui à l'heure de la restauration des desseins de Dieu. Et vous allez me dire, mes frères, qu'est-ce que vous entendez par là? Et je vous conduirai au Livre des Actes, au chapitre 3 et le verset 21. Oui, les questions de ce qui est envoyé par Jésus, lui que le ciel doit recevoir ou contenir, retenir, jusqu'au temps du rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes d'autrefois. Si ce sont pour vous des notions nouvelles, je vous demande de les recevoir par la foi. Si je pouvais me tordre, me vider pour en quelque sorte vous inoculer avec ce qu'il y a dans mon esprit, je le ferais volontiers. Mais prenez-moi sur parole. Que nous sommes bien à une heure de restauration des choses de Dieu. Que Jésus est là, retenu dans le ciel. Et il ne peut pas être libéré pour revenir, avant que toute chose soit restaurée, celle qui ont été annoncées par ses saints prophètes d'autrefois. C'est là une tâche douloureuse. Parce que ce qui a été édifié au cours de deux mille ans, c'est toute un ramassis d'institutions humaines, des concrétions humaines qui se sont venues rajouter. Nous nous sommes tellement habitués à ces choses que nous en arrivons à les croire normales. Même sacrosanctes, intouchables. Je ne voudrais pas les nommer. Mais je pourrais quand même faire quelques petites propositions. Ce sont des questions qui ont troublé l'Église tout au long des siècles. Et qui sont devenues une partie intégrante de la pratique religieuse conventionnelle. Et pourtant, selon ce que je ressens, ce sont ces choses-là qui retiennent le Seigneur. Et il y a un sens très profond dans lequel il faut comprendre que nous pouvons nous-mêmes hâter l'avènement du Seigneur. Ce n'est pas un événement chronologique, fixé d'avance, qui va se passer quoi qu'il arrive. Mais il attend quelque chose. Il attend la restauration de toutes choses. Comme Dieu lui-même les a données à l'origine, au commencement. Avant que l'homme vienne teindre avec ses propres vulgarités. Et avec ses traditions. Et avec ses distorsions. Et la première tâche du prophète, avant qu'il ne puisse édifier et planter, c'est d'arracher, de déraciner et de détruire. Si vous n'avez pas envie de cela. Si vous êtes trop trouillard. Si vous voulez un ministère qui est acceptable aux humains. Qui ne les offense pas. Alors oubliez toute vocation prophétique. Parce que c'est là, la première tâche du prophète. Samuel le montrait même dans le texte que nous avons vu hier. Vous vous souvenez que Saül voulait que Samuel puisse venir encore quand même prier avec lui devant Dieu. Il dit oui d'accord, j'ai péché contre le Seigneur. Mais regarde, oublions cela maintenant. Viens maintenant, tiens-toi à mes côtés devant le peuple. C'était un pardon creux et bien facile. Il n'y avait pas de véritable contrition devant l'éternel. C'était simplement une utilisation très polie du mot pardon. Sans une véritable repentance qui convenait à la situation. Et le prophète lui n'était pas prêt à se prêter à ce genre de jeu-là. Et il ne faudrait pas que nous-mêmes nous nous prétions à ce jeu-là. Parce que si l'Église elle-même n'est pas authentique. Si elle-même ne tient pas fermement pour la vérité. Si elle est prête à faire des compromis sur les choses essentielles, les choses fondamentales. Alors que pouvons-nous espérer du monde ? Il s'est détourné. Et le roi s'est accroché à son vêtement et celui-ci s'est déchiré. Et hier soir nous avons parlé et vu comment le prophète a vu cela comme une proclamation prophétique. Ce jour, l'éternel t'a déchiré, arraché le royaume. Et pourtant, Samuel a insisté à plaider pour que Samuel vienne se tenir avec lui devant le peuple. Et Samuel l'a fait. Et puis nous voyons dans 1 Samuel 15.32 Bring you hither to me Agag, the king of the Amalekites. And Agag came to him delicately, it says in the King James Version. It says in a joyful mood. No, that's wrong. Il paraît que d'un air joyeux, comme dit la Colombe, ce n'est pas juste. Voyez-vous, je crois que même les traducteurs n'arrivent pas à se mettre dans la totalité du sentiment de Dieu. L'un de mes textes préférés, c'est celui de l'Eunuque éthiopien. Et j'ai eu l'occasion une fois de prêcher dessus en Danemark. Sans que ça produise le moindre effet. Et je ne comprenais pas. C'est une parole puissante. Jusqu'à ce que quelqu'un m'informe que le mot Eunuque n'est pas utilisé en Danemark. C'est un mot trop dégoûtant. C'est beaucoup trop suggestif. Et alors, dans la Bible, ils auront utilisé le mot serviteur. Et de ce fait, ils volent à Dieu la puissance de sa parole. Parce qu'ils remplacent la vérité par la politesse. Peut-être c'est la même chose dans le français. Mais j'aime bien en tout cas ce mot anglais. Il venait délicatement. Et je le vois avec des pas tout légers, comme s'il marchait sur des oeufs. Après tout, c'est l'ennemi ancestral du peuple de Dieu. Le persécuteur de l'Église. Tout à fait opposé, férocement opposé à tout ce qui est de l'Esprit. Le symbole même de tout ce qui est éminent dans le monde. Tous les titres. Tout ce qui apporte l'estime, le prestige, la richesse. La position. Tout ce qui est flattery, l'honneur. Et il se tient devant le prophète de Dieu. Qui est l'antithèse même de toutes ces choses. Et il se dit, certainement l'amertume de la mort m'est écarté. On va laisser les choses du passé. J'ai oublié que j'ai persécuté l'Église. Et que j'ai attaché les anabaptistes dos à dos et je les ai jetés dans le Rhin. Et que j'ai pris l'Église apostolique de chaque génération et je l'ai brûlée. Et j'ai laissé ces géants pourrir dans les prisons. Bien sûr, l'amertume du passé, c'est fini. Essayons maintenant de recoller les morceaux. C'est quand même une ère écuménique. Ça c'est un écuménisme bien bon marché. Et faux. Et le prophète de Dieu ne tolérera pas ces choses. Samuel dit de même que Tonépée a privé des femmes de leurs enfants. Ainsi ta mère, entre les femmes, sera privée d'un fils. Et Samuel mit en pièce à Gague devant l'Éternel à Gilgal. Arrache, déracine, détruit. C'est un travail bien sanguiné. Une sévérité qui ne souffre aucun compromis. Qui ne tolérera pas un mensonge. Quelque chose qui détruit absolument. Et c'est là la première fonction du prophète. Il faut que la hache soit mise à la racine. Et c'est quelque chose qui est exigé de nous. Et qui ne permet pas d'épargner quoi que ce soit. N'épargne pas mais détruit totalement. Mais Samuel, lui, n'arrivait pas à arriver jusque-là. Et ne se permettait pas de détruire à Gague tout en... cet homme étant le symbole même de tout ce qui était l'inimitié contre les femmes. Peut-être il y a une certaine infinité qui passe absolument entre des rois. C'est peut-être quelque chose même de plus profond au niveau psychologique. Si moi, je t'épargne maintenant. Peut-être le jour viendra où toi tu pourras m'épargner moi. Parce que quand même moi aussi je suis homme de compromis. Et je voudrais quand même moi pouvoir passer à côté l'extrême sévérité de Dieu. Et donc si moi je ne te pousse pas, toi tu ne me pousses pas non plus. Est-ce que vous pouvez sentir comme ce genre de levain-là est à l'oeuvre dans l'église aujourd'hui? Je me souviens de la première fois où Dieu a fait irruption dans ma conscience avec ses vérités. C'était un de mes rares dimanches où je ne... Et un frère juif m'a dit, viens à mon église, je voudrais que tu puisses entendre mon pasteur. C'est un homme rempli de l'esprit. Je me dis, ah ça c'est bien. Pouvoir enfin m'asseoir au pied de quelqu'un d'autre et entendre la parole de Dieu. Je n'aurais pas pu être plus déçu. J'étais là assis sur le balcon de l'église. Et j'écoutais, j'entendais ces mots qui sortaient de la mouche de cet homme. Et chaque mot était juste. Un message qui parlait de l'Esprit de Dieu. Et pourtant en moi, chaque signal d'alarme partait de tous les côtés. Mes oreilles me disaient, c'est acceptable, c'est juste. Mais mon esprit vit reculer. Et puis le Seigneur m'a montré le problème. Les paroles étaient justes, effectivement. Mais l'esprit de la parole était un mensonge. Les paroles étaient radicales. Mais l'esprit lui disait par derrière, ne me prenez pas trop en sérieux. Ne vous alarmez pas trop vous là-bas. Parce que je ne m'attends pas à ce que vous fassiez ce que je vous dis. Rappelez-vous, c'est simplement un sermon que je vous donne. C'est simplement ce que l'on exige de moi le dimanche. Et donc simplement rappuyez-vous en arrière. Et goûtez cela comme un bon sermon. Personne n'exige rien de vous. Parce que moi je ne vous pousse pas, vous ne me poussez pas non plus. Vous vous pourvoyez à tout ce qui m'est nécessaire pour vivre. Vous me donnez mon presbytère. Et le bénéfice pour moi c'est d'être votre pasteur. Et moi je vais veiller à ce que vos cultes du dimanche soient bien. Et tous les dimanches vous recevrez une bonne parole de la Bible. Mais ne vous alarmez quand même pas. Parce que je n'exige rien de vous. Et Dieu s'élève contre un tel esprit et dit mets-le en pièces. Parce qu'il ne peut pas être évacué. Il faut détruire absolument. Et là où Saül a hésité, le prophète lui n'a pas hésité. Et il est dit ici que Samuel le mit en pièces devant l'Eternel. Il y a d'autres épisodes de la Bible de ce genre. Il y a d'autres épisodes dans l'écriture qui ressemblent à cela. Et presque toujours ils impliquent des prophètes. Vous vous souvenez d'Élie et des faux prophètes. C'est mal. Il est dit amenez-les-moi ici. Et il les a lui-même dépecés. La praix de l'Arien. 450 d'entre eux. C'est déjà une prouesse physique considérable. Pour laquelle le Seigneur lui a accordé une action particulière. Mais vous allez dire mais frère quand même ça offense toute ma conception de Dieu. Dieu quand même est un Dieu d'amour. Il ne pourrait jamais faire de telles choses. Il ne pourrait jamais exiger de telles choses. Parce que Dieu est gentil. Est-ce qu'il faut que je vous cite Shakespeare. Vous connaissez ce grand vers dans le drame Amelie quand Amelie a dû traiter avec sa propre mère. Quand il est revenu de l'école il a découvert son père qui était un géant qui était un grand homme qui avait été abattu par son oncle. Et que sa mère avait épousé cette bête vengeresse de convoitise et l'avait épousé. Dans Shakespeare il dit qu'elle couchait avec lui dans des draps incestueux. Où sont les Shakespeare du corps de Christ. Qui sont capables de prononcer de telles paroles. Là par l'inspiration du Saint-Esprit. Et dans cette grande scène de confrontation. Parce qu'il faut qu'il y ait confrontation. Si on veut voir la vérité. Amelie prend la broche qui fermait le vêtement de sa mère. Et l'enfonce dans la bouche de sa mère. D'un côté il y avait le mari de jadis. Qui était mort. Et de l'autre côté cette bête de convoitise qu'elle avait épousé. Et il l'enfonce dans sa figure. Et elle s'écrit mais Hamlet pas plus s'il te plait. Et il dit il faut être cruel pour être gentil. Il y a des hommes de ce monde qui sont capables de comprendre ces choses. Et nous qui sommes appelés à être les prophètes de Dieu. Ne serions-nous pas capables de cela. Détruis absolument et n'épargne pas. Et il le mit en pièce. Devant l'éternel. A Gilgal. Gilgal lui-même est un endroit tout à fait significatif. Parce que c'est là qu'Israël s'est fait circoncire lorsqu'ils sont entrés dans le Pays Promis. Parce qu'ils avaient grandi pendant quarante ans dans le désert. Et à l'opposé de leur père n'avaient jamais dû subir le couteau qui coupe. Et la première exigence qui a été faite à l'armée de Dieu quand elle est entrée dans le Pays Promis. Pour qu'on puisse prendre un jéricho. C'était aiguise-toi des couteaux. Et circoncie les enfants d'Israël. Une deuxième fois. Il y a une coupe qui est exigée. Mais nous reculons devant le sang. Parce que nous voulons une religion qui réconforte. Nous ne voulons pas ceux qui coupent. Et le monde lui de son côté meurt. Et il se noie dans son propre sang. Parce qu'il n'y a pas une église qui est capable de l'appeler à la justice. Et qui peut lui faire face avec les questions de la vérité. Parce qu'elle a voulu s'épargner elle-même. Parce qu'elle est entrée elle-même dans de fausses relations d'œcuménisme. Et parce qu'elle n'a pas une voix exigeante, pas d'autorité. Parce qu'elle n'a pas obéi au Seigneur. Dans la tonatalité et la sévérité que lui-même exige. Je voudrais donc que nous puissions regarder ensemble maintenant dans le livre du Lévitique. L'Exode. Un récit de coupure, chapitre 32. Et cette fois-ci c'est par le prophète Moïse. Qui est redescendu de la montagne avec les tables du Seigneur, la table de la loi. Et il a trouvé le peuple de Dieu dans ses danses charismatiques. Rassemblés autour du veau d'or qui s'était lui-même fabriqué. Et qui se levaient, qui buvaient, qui jouissaient. Parce qu'ils étaient impatients. Et ils n'étaient pas prêts d'attendre. Pour que ce qui soit authentique et qui est de Dieu descende de la montagne. Et alors Moïse dans sa puissance prophétique et dans son autorité a confronté le peuple. Et il a écrasé, il a fait une bouillie. Et il leur en a fait boire. Et personne n'a osé dire, mais par quelle autorité oses-tu faire ces choses? Parce que cette autorité était évidente. C'était l'autorité prophétique. Donnée aux hommes qui sont prêts à obéir Dieu dans l'absolu. Et qui ne recule pas devant sa sévérité. Et qui est prête même à briser les tables du Seigneur au pied de la montagne. Plutôt que de jeter des perles devant les pourcents. Elle ne souffre pas de compromis. Elle n'est pas prête à marchander. La sainteté de Dieu. La gloire de Dieu. Une insistance qui ne voit qu'une chose, qui n'a qu'un but. C'est le cœur même de la nature prophétique. Et dans le 26ème vers de ce chapitre, nous lisons, Moses se trouvait à la porte du camp et dit, Qui est sur le côté du Seigneur? Laissez-le venir vers moi. Comment parlent ces prophètes? Ils équatent le côté du Seigneur avec eux-mêmes. Elijah was the same. It shall not rain nor dew, but according to my word. This is either colossal egotism. Or these prophets have come to some transcendent place that we have not yet attained. By which you cannot tell where the prophet ends and where God begins. Or they are one. Who's on the Lord's side? Come stand by me. It shall not rain nor dew, but according to my word. Do you find this offensive? Do you think that it lacks in humility? Or are we victims of the world's definition of this word? And know not the humility and the meekness of God. For Moses was the meekest man on the face of the earth. And not one of these self-defacing, Oh me, please, I'm not accustomed to public speaking. Don't call on me. Initiation? But in the moment that God requires. Now. Thus sayeth the Lord God of Israel in verse 27, Put every man his sword by his side, and go in and out from gate to gate throughout the camp, and slay every man his brother, every man his companion, and every man his neighbor. Not thus sayeth Moses. Thus sayeth the Lord God of Israel. It's one thing to slay Amalekites. Camel, sheep, oxen, and ass. But let every man slay his brother. Every man his companion. Every man his neighbor. You know what I've done in my life? You know what I've done in my Bible? I've put the word man in a box. It doesn't come in French. Every man. Every man. Are you a man of God? It's more than the question of whether you wear pants. The widow said to Elijah, Now by this I know that thou art a man of God. The pharaoh said of Joseph, Can we find another like this? A man. In whom the spirit of God is. God is waiting on men. And I think the key to our being it. The key to our priestliness. That must precede our prophetic calling. For Jesus was prophet, priest, and king. And between the authority of king and the calling of prophet stands the necessary priestliness. Of men who are consecrated to God, who have put the sword on their side. And have gone in and slain. Every man his brother. His companion, his neighbor. And the children of Levi did according to the word of Moses. And there fell of the people that day about 3,000 men. Moses said, consecrate yourselves today to the Lord. That the Lord may bless you this day. It's called consecration. It's not the kind that we ourselves would conduct. Our idea would be to call up a French caterer. And bring out a seven or eight course meal. With an appropriate musical ensemble. Then we would have several religious dignitaries on the platform. A little inflated and pompous. With their five-bedder kappa keys on their chain across their vests. And then we would invite Dr. So-and-so and the other doctor who is the president of the Pentecostal movement to address us. And then we would award the diplomas to the candidates, the students. And we would call that day consecration. God's way is otherwise. Who is on the Lord's side? Put your sword on. And slay. Every man his brother. His companion, his neighbor. And the children of Levi did according to the word of Moses. Notice the conjunction. Thus saith the Lord God of Israel. They did according to the word of Moses. How many of us would have been so instant in our obedience? When the issue of blood is required. We would have questioned the authority of the man. We would have accused him of deception and heresy. We would have given voluminous scriptural arguments of why it is that God could never require this. But they did according to the word of Moses which was also the word of the Lord. Children, is there something growing up in your heart? Even in our short time together of the kind of foundation for which our church is wanting an authority that is wanting that must come through men who are not the presidents of congregations and movements with their doctorate degrees but are appointed and called of God whose mouths are touched of God whose words are given by God who receive an authority from God that the people might do according to the word of the Lord that comes to them through Moses. And until we shall come to that there shall not be glory in the church There is a little marginal note about what the word consecration means in my Bible. Fill your hands with blood. Anything less than this is not the consecration of God. Have you ever drawn blood in the Lord's service? Have you ever taken out a glittering sword and swung it without mercy in the severity of God not looking at their faces not listening to their cries and their moans their sentimental pleas the accusations of cruelty and lovelessness which I have heard countless times ascribed to me You lack love, brother How could you do this? How could you say this? Where's your love? And many of us will shrivel at such accusations Even less than that is sufficient for us to wither up and to recoil and to withdraw Not so the prophet There must be an unsparing obedience to God If God called the sons of Levi to go in and slay their father, their brother, their companion, their neighbor how then shall we hesitate about the traditions of men and the institutional practices that have grown up in our religious life Can we not be equally as ruthless with them? And until we will be He's going to be contained in the heavens waiting the restoration of all things that was spoken by the holy prophets since the beginning There's a consecration that is waiting for us as the prophets of God It's a priestliness that precedes our prophetic function A total obedience to God before a consideration to men And if our hands have not been filled with that blood We have been denied the blessing that came to them in that day And have no authority to bless others either For the prerogative to bless men is exclusively a priestly prerogative And it has declined along with everything else in our religious generation The meaning of faith The meaning of truth The sense of holiness The fear of God All in a pitiful state of decline Even while the false prophets are telling us that this is a religious of charismatic renewal Where is the fear of the Lord in the face of the earth? In the most man-pleasing institution on the face of the earth The most monotonous and the most predictable If we're not sure what the world is going to do tomorrow We can certainly be assured what the church is going to do Sunday Utterly predictable Wanting in the creativity of God And the moving of God's spirit That attends those who are obedient To do the word of the Lord So I want you to turn to chapter 9 of Leviticus Which is the first description of the ordination or the consecration of priests It's a chapter full of blood It's painful even to read it But by the time you come to its conclusion You're wondering whether you're reading about priests Or you're reading about butchers From fingertip to elbow they're steeped in blood and gore It wrecks all of our fanciful and romantic notions of what priesthood is Indeed, such notions need to be wrecked Need to be destroyed Because that's what has corrupted us The subtlety of a humanism That has come even into the church In which we project upon God our image And our definitions It needs to be utterly destroyed and spared What is performed in this chapter is given as commandment by the Spirit of the Lord through Moses Do you notice how frequent if not invariable it is that it's the prophetic voice that leads the church I'm intrigued by a thesis that has recently come to my attention by a brother in America He himself is a prophetic person And yet he's called the pastor of the church And his thesis is this God gave to the church apostles, prophets, evangelists pastors, teachers And the one who is given as pastor or overseer or shepherd is not himself a leader He has not this kind of single-eyed, ruthless devotion to God He can't draw blood He always wants to make nice and comfort and counsel and confer and teach which is a valuable function And indeed someone needs to come after the prophet to patch up and to heal God's people But his thesis is that God did not call the pastor teacher to be the leader But the shepherd and the overseer But that the real leadership of the church even in its individual congregations comes from its foundational men Its apostles and prophets who will not be distracted from the single purpose of God by the softer considerations of comforting men So it is not surprising that our churches are completely predictable and monotonous and everywhere the same always having programs and missing the uniqueness of God's leading Little wonder that some of you are hearing for the first time the very concept of restoration And it is not surprising that maybe some of you are hearing for the first time the very concept of restoration You should have been able to feed on it from your very early spiritual infancy But you did not have prophets who were able to proclaim it and to see it and apostles who were able to perform it Everything has been on the pastor And so if you do not leave after these days with nothing else pray for the restoration of all things And among the first of these the restoration of prophets and apostles to the body of Christ Men who are not time servers or gainsayers not religious politicians and inflated statesmen with chains across their vests single-eyed fanatics who insist on the glory of God and will never lend themselves to compromise or a false ecumenism that will swell the numbers of the church and give an inflated appearance of things which are not true Men who will lead that we might receive the word of the Lord again as it comes to us through a Moses through a Jeremiah or whomsoever This is the thing which the Lord commanded that you should do and the glory of the Lord shall appear unto you Moses said This is the thing the Lord has commanded you You would never have imagined it for yourself Not in a thousand, thousand years Because it is entirely offensive to your flesh Which recoils at the sight of blood And you would have established something far more polite Something far more religiously acceptable But it would not have been my consecration Because if you are going to be a priest a prophet king and assert my authority in the earth and be the bearers of my uncompromising word You need to know that there is a cutting There is a bleeding There is a death But there is going to be a life This is at the foundation of the church And you need to be so steeped in it It needs to get under your fingernails That you cannot forget it And this is the key to glory How mind-boggling this is And if the glory of the Lord shall appear to you This is the thing which the Lord commanded What is the thing? In the eighth verse he slew the calf of the sin offering And he dipped his finger in the blood And he poured it out on the base of the altar Verse twelve he slew the burnt offering And the sons presented unto him the blood which he sprinkled around the altar The fifteenth verse he took the people's offering, the goat And he slew it It wasn't done for him The priest himself must perform it He needs to have his face rubbed into the issue of death and life It's something that is not performed for him but by him That's what Moses said Consecrate yourselves to the Lord You do this And if you're unwilling If this is too offensive It contradicts your sensibilities You're disqualified This is the commandment of the Lord And it's unavoidable So he slew And he slew And he slew For my house shall be a house of sacrifice If it's to be a house of glory Not a house of convenience Or one hour, two hour Sunday services And a few francs in the collection plate My house shall be a house of sacrifice And if the priests don't know it And have not performed it What shall we expect of the people For as the priest So also the people The final humiliation is what is called the wave offering The wave offering in verse 21 It's quite something Just a gesture I want to assure you that these are not Jewish practices We Jews have no special affinity for blood And indeed modern rabbis are embarrassed by these references They dismiss this as primitive Judaism That has been replaced by higher forms And Judaism has evolved And we've come away from this barbarous practice of sacrifice Now we do good deeds And we fast on the day of atonement And our religion is much more refined And acceptable And powerless How many of our churches are synagogues For exactly this reason We're unwilling to draw blood Unwilling to cut Unwilling to sacrifice Unwilling to be confronted Or to confront We say we love the truth But we're not willing to suffer for it Not willing to die for it We're afraid of being offended Or becoming an offense And our religion is powerless And we have no prophetic voice for the nations I'm really amazed by the direction that God is taking I assure you I did not plan it I'm learning even as I speak And the Lord is driving something into my own heart and understanding Something for which I need to be reminded myself after 18 years Something for which I need to be reminded For there's a dullness that has come to my own sword A subtlety of compromise in my own spirit A man who was once fearless And relentless for the truth But something happens Over the course of time It's inadvertent We breathe the world's air And something comes into your spirit To dull you And now I'm receiving new kind of compliments You're much more gentle Art than you used to be You're really more loving Kinder And I'm worried And I'm concerned I don't want to lose the sharp edge of God Which I believe in my deepest heart Is God's very love And if we are unwilling to be the instruments of his divine severity Do you think that we shall be the instruments of his divine mercy? His mercy is unknown to us And we're wallowing in a cheap grace Because we have been unwilling for his judgment You cannot have the one without the other No mercy without cutting God's divine severity is his love And we have substituted a sentimental mishmash To placate men And we have no voice to the nation Can you picture Aaron after he slew and he slew and he slew