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Paris Reidhead

Paris Reidhead (1919 - 1992). American missionary, pastor, and author born in Minneapolis, Minnesota. Raised in a Christian home, he graduated from the University of Minnesota and studied at World Gospel Mission’s Bible Institute. In 1945, he and his wife, Marjorie, served as missionaries in Sudan with the Sudan Interior Mission, working among the Dinka people for five years, facing tribal conflicts and malaria. Returning to the U.S., he pastored in New York and led the Christian and Missionary Alliance’s Gospel Tabernacle in Manhattan from 1958 to 1966. Reidhead founded Bethany Fellowship in Minneapolis, a missionary training center, and authored books like Getting Evangelicals Saved. His 1960 sermon Ten Shekels and a Shirt, a critique of pragmatic Christianity, remains widely circulated, with millions of downloads. Known for his call to radical discipleship, he spoke at conferences across North America and Europe. Married to Marjorie since 1943, they had five children. His teachings, preserved online, emphasize God-centered faith over humanism, influencing evangelical thought globally.
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Sermon Summary
Paris Reidhead delivers a powerful sermon titled 'Dix Shekels Et Un Costume', emphasizing the dangers of pragmatism and humanism in the church. He uses the story of Micah and the Levite from the Book of Judges to illustrate how individuals can compromise their faith for personal gain, serving God for 'ten shekels and a shirt' rather than for His glory. Reidhead challenges the audience to reflect on whether they view God as a means to an end or as the ultimate purpose of their lives. He calls for a return to a faith that prioritizes God's glory over personal happiness, urging believers to serve God wholeheartedly, regardless of the cost. The sermon concludes with a call to true repentance and a commitment to live for God's glory alone.
Scriptures
Dix Shekels Et Un Costume (French)
Dix shekels et un costume De Paris Reidhead (Transcription de la bande) INTRODUCTION Aujourd'hui, je tiens à vous parler sur un thème intitulé « Dix shekels et une chemise», que nous trouvons dans le chapitre 17 du livre des Juges. Je vais lire le chapitre, et puis je vais vous lire une partie aussi du 18e à du 19e chapitre pour éclairer le contexte de cette histoire. Pour nous situer, il y avait une instance où les Amoréens refusaient la permission à la population de la tribu de Dan tout accès vers Jérusalem et ils les ont « entassés » sur la montagne dEphraim. Cest est une triste chose lorsque le peuple de Dieu permet au monde de lacculer dans une position inconfortable. Donc, ils ne pouvaient se rendre à Jérusalem, et de là vient le problème que nous nous apprêtons à étudier. Juges 17:1- 18:6 Il y avait un homme de la montagne d'Éphraïm, nommé Mica. 2 Il dit à sa mère: Les mille et cent sicles d'argent qu'on t'a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c'est moi qui l'avais pris. Et sa mère dit: Béni soit mon fils par l'Éternel!Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d'argent; et sa mère dit: Je consacre de ma main cet argent à l'Éternel, afin d'en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte; et c'est ainsi que je te le rendrai. 4 Il rendit à sa mère l'argent. Sa mère prit deux cents sicles d'argent. Et elle donna l'argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica. 5 Ce Mica avait une maison de Dieu; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l'un de ses fils, qui lui servit de prêtre. 6 En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. 7 Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là. 8 Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d'Éphraïm jusqu'à la maison de Mica. 9 Mica lui dit: D'où viens-tu? Il lui répondit: Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne.10 Mica lui dit: Reste avec moi; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d'argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien. Et le Lévite entra.11 Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l'un de ses fils.12 Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison.13 Et Mica dit: Maintenant, je sais que l'Éternel me fera du bien, puisque j'ai ce Lévite pour prêtre.18 :1En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël; et la tribu des Danites se cherchait une possession pour s'établir, car jusqu'à ce jour il ne lui était point échu d'héritage au milieu des tribus d'Israël.2 Les fils de Dan prirent sur eux tous, parmi leurs familles, cinq hommes vaillants, qu'ils envoyèrent de Tsorea et d'Eschthaol, pour explorer le pays et pour l'examiner. Ils leur dirent: Allez, examinez le pays. Ils arrivèrent dans la montagne d'Éphraïm jusqu'à la maison de Mica, et ils y passèrent la nuit.3 Comme ils étaient près de la maison de Mica, ils reconnurent la voix du jeune Lévite, s'approchèrent et lui dirent: Qui t'a amené ici? Que fais-tu dans ce lieu? Et qu'as-tu ici?4 Il leur répondit: Mica fait pour moi telle et telle chose, il me donne un salaire, et je lui sers de prêtre.5 Ils lui dirent: Consulte Dieu, afin que nous sachions si notre voyage aura du succès.6 Et le prêtre leur répondit: Allez en paix; le voyage que vous faites est sous le regard de l'Éternel. Juges 18:14 Alors les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays de Laïs prirent la parole et dirent à leurs frères: Savez vous qu'il y a dans ces maisons-là un éphod, des théraphim, une image taillée et une image en fonte? Voyez maintenant ce que vous avez à faire. 15 Ils s'approchèrent de là, entrèrent dans la maison du jeune Lévite, dans la maison de Mica, et lui demandèrent comment il se portait.16 Les six cents hommes d'entre les fils de Dan, munis de leurs armes de guerre, se tenaient à l'entrée de la porte.17 Et les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent et entrèrent dans la maison; ils prirent l'image taillée, l'éphod, les théraphim, et l'image en fonte, pendant que le prêtre était à l'entrée de la porte avec les six cents hommes munis de leurs armes de guerre.18 Lorsqu'ils furent entrés dans la maison de Mica, et qu'ils eurent pris l'image taillée, l'éphod, les théraphim, et l'image en fonte, le prêtre leur dit: Que faites-vous?19 Ils lui répondirent: Tais-toi, mets ta main sur ta bouche, et viens avec nous; tu nous serviras de père et de prêtre. Vaut-il mieux que tu serves de prêtre à la maison d'un seul homme, ou que tu serves de prêtre à une tribu et à une famille en Israël?20 Le prêtre éprouva de la joie dans son coeur; il prit l'éphod, les théraphim, et l'image taillée, et se joignit à la troupe.21 Ils se remirent en route et partirent, en plaçant devant eux les enfants, le bétail et les bagages. Le Lévite Eh bien, voila le récit. Cela ne fait pas partie de l'histoire réelle des juges, il s'agit d'une compilation de récits qui nous permettent de connaître la situation sociale de cette période où chaque homme faisait ce qui semblait juste à ses propres yeux et où il n'y avait pas de roi en Israël. Nous comprenons donc que Mica était incapable de se rendre à Jérusalem et peut-être pour une raison pieuse, décide de construire un substitut du temple sur sa propriété. Il construit ce qu'il croyait être un édifice approprié et il construit les objets du tabernacle, tout l'ameublement: Léphod était inclus, mais il a également recueilli des objets provenant des gens autour de lui ; les teraphim, images que Dieu a interdites. Voyez-vous, il avait, néanmoins, un désir de se débrouiller du mieux qu'il pouvait. Alors il a pris un peu du monde et un peu d'Israël, ce qui avait été révélé par Dieu, et il en fit une sorte de mélange qui, pensait-il, pourrait plaire au Seigneur. Ensuite, bien sûr, il fut heureux au-delà de ce que lon peut imaginer quand un jeune prédicateur errant est venu de Bethléem, de Juda. Cétait un Lévite, sa mère était de la tribu de Juda. Dieu avait donné l'autorisation, par le biais de Moïse, aux Lévites qui voulaient se marier dans d'autres tribus de le faire et ainsi joindre d'autres tribus. Donc, ce jeune homme n'avait pas apprécié la vie réservée à tout Lévite. Il a des démangeaisons, il a la bougeotte et il part pour voir sil ne pourrait pas se trouver mieux que ce qui était prévu. Il a estimé que le fait d'être Lévite était bien, mais quil devrait aussi sy trouver des opportunités associées, ainsi il est arrivé à la maison de Mica. Là, il a attendu, il a été accueilli et invité à devenir prêtre. Et Mica fait un marché avec lui. Il a dit: « Si tu es mon prêtre, mon père et prêtre, alors je te donne dix shekels et une chemise ». Il dit un « costume », mais vous comprenez que le peuple portait ce qui pourrait sappeler « djellaba », une sorte de longue robe, j'allais dire de nuit, je ne sais pas ce que c'est exactement, mais cest quelque chose comme ça. Et il lui a donné ce costume et un de rechange, sa nourriture et dix sicles par an. Cétait une bonne vie pour lui et alors il a décidé de rester et de saccommoder de ce mélange d'idolâtrie et ainsi se retrouve dans la maison de Mica. Mais le peuple de Dan est venu, il était censé avoir chassé les Amoréens, mais cétait trop difficile, et les Dannites voulaient trouver quelqu'un qui eut été un peu plus facile à chasser. Et ils sont venus, comme vous l'avez lu, à la maison de Mica et le lévite leur dit d'aller de l'avant. Ensuite, ils ont découvert qu'il y avait des gens comme les Zidoniens de Laish. Ils étaient pacifiques et personne n'était là pour les protéger, et ils se dirent que cela serait un très bon endroit pour prendre des terres pour eux-mêmes. Quand ils sont revenus avec les hommes envoyés à la conquête de cette région ils ont pensé quayant trouvé la terre à travers le jeune lévite, il serait magnifique d'avoir son aide. Et ils allèrent dans la maison de Mica, y prirent toutes les choses qu'il avait faites et cela avait coûté pas mal, parce que au moins deux cents sicles avait été donnés pour une pièce de mobilier. Et ils prirent donc tout, se lapproprièrent, et emmenèrent aussi le Lévite. Sale coup pour Mica, mais vous aurez remarqué que le jeune lévite a été en mesure de sadapter rapidement à la situation. Il est incroyable de voir combien il était flexible et combien facilement il saccommode de ces changements rien quen rationalisant un peu la situation, en fait, dès qu'il a commencé à entrevoir qu'il était bien plus intéressant dêtre le prêtre dune tribu que dune famille. Il pourrait servir tant d'autres, il y a trouvé de la sagesse et cela la justifié. Sans véritable crise de conscience, il peut s'ajuster à la situation et se taire pendant quils prennent tout le mobilier de la petite chapelle quavait érigé Mica. Et cest aussi un homme sage, plutôt que de se placer à l'avant de la troupe, ce qui laurait mis en situation de danger ou à l'arrière ce qui laurait aussi mis en situation de danger, oui, il était sage, il se place en milieu. Ainsi si Mica envoie un de ses serviteurs pour le tuer, il se trouve en sécurité, entouré des soldats. Pragmatisme Comment appeler cela et lappliquer à la génération daujourdhui ? Serais-je être hors propos, si je vous parlais un peu sur la religion utilitariste et le christianisme opportuniste? Et sur lidée dun Dieu juvénile? Je voudrais attirer votre attention sur le fait que de nos jours, le pragmatisme est la philosophie directrice. Vous comprenez ce que je veux dire par pragmatisme. Pragmatisme signifie « si cela fonctionne, cela est vrai - si cela réussit, cest que cest bon ». Et le test de toutes les pratiques, de tous les principes, de toute vérité, de tout ce qu'on appelle enseignement, est « cela fonctionne-t-il ? ». « Cela fonctionne-t-il ? » Maintenant, selon le pragmatisme, les plus grands échecs à travers les âges ont été des hommes que Dieu a beaucoup honoré. Par exemple, alors que Noé était un puissant constructeur de bateaux, sa principale occupation n'est pas la construction navale, cétait la prédication. Il a été un terrible raté en tant que prédicateur. Sa femme et ses trois enfants et leurs épouses sont ses seuls résultats. Sept convertis en 120 ans, cela ne semble pas particulièrement efficace. La plupart des conseils d'administration de missions lui auraient demandé de se retirer bien avant. Je le dis en tant que constructeur de navires il a bien réussi, mais comme prédicateur, cest un raté. Et puis, plus tard nous avons un autre homme du nom de Jérémie. Il était un prédicateur peut-être efficace, mais inefficace si lon considère ses résultats. Si vous deviez mesurer statistiquement le succès de Jérémie, cela serait sans doute prés du nul. Car nous constatons qu'il sest mis le peuple à dos, ainsi que la royauté, et même « lassociation des pasteurs » a voté contre lui et ne voulait rien avoir à faire avec lui. Il avait tout raté. Le seul à qui il semblait en mesure de plaire était Dieu... autrement, il est un échec caractérisé. Et puis nous arrivons à une autre personne bien connue, le Seigneur Jésus-Christ, qui a été aussi un échec à en juger selon toutes les normes. Il n'a jamais réussi à organiser une église ou une dénomination. Il n'a pas été en mesure de construire une école. Il n'a pas réussi à mettre en place une oeuvre missionnaire. Il n'a jamais eu un livre imprimé. Il n'a jamais été en mesure d'obtenir l'un des différents critères ou instruments que l'on estime si utiles, je ne suis pas du tout sarcastique, ils sont vraiment utiles. Et notre Seigneur a prêché pendant trois ans, a guéri des milliers de personnes, nourri des milliers de personnes, et pourtant, à la fin, il y en restait 120 ... ,500 à qui il aurait pu se révéler après sa résurrection. Et le jour où il a été pris, un homme a dit, "Si tous les autres, tabandonnent, je suis prêt à mourir pour toi. Il la regardé dans les yeux et dit: « Pierre, tu ne connais pas ton propre coeur. Tu vas me renier trois fois avant que le coq ne chante ce matin. » Alors tous les hommes labandonnèrent et senfuirent. Selon toutes les normes de notre génération ou de toute génération, notre Seigneur est un échec. La question qui vient est alors celle-ci : « selon quel standard juger le succès et selon quoi juger notre vie et notre ministère? » Et la question que vous allez vous poser est « Dieu est-il une fin en soi, un but ou est-il un moyen? » Et vous devez décider très tôt dans votre vie chrétienne, si vous considérez Dieu comme une fin ou un moyen. Notre génération est prête à honorer nimporte qui rencontre du succès, sans considérer si ce problème est réglé ou pas. Tant qu'ils peuvent faire bouger les choses ou que le travail est fait, ou encore, « Cela marche, n'est-ce pas? », notre génération est ainsi prête à dire: «Eh bien, vous devez en tenir compte. » Et nous devons nous demander, dès le début de notre ministère, de notre pèlerinage, et de notre marche, « Allons-nous être Lévites qui servent Dieu pour dix shekels et un costume? Servir les hommes, au nom de Dieu, plutôt que Dieu lui-même ? » Car, bien qu'il était lévite et exécutait des activités religieuses, il était à la recherche d'une place. Une place qui lui donnerait la reconnaissance des autres, une place qui lui donne lacceptation, une place qui lui donne la sécurité, une place où il pourrait briller sur base des valeurs qui sont importantes pour lui. Tout son business était de servir, en termes dactivités religieuses, cela devait donc être un emploi religieux. Il était très heureux quand il a constaté que Mica lui offrait une opportunité. Mais il avait décidé qu'il valait dix shekels et un costume, et il était prêt à se vendre à n'importe qui lui donnerait cela. Si quelqu'un était venu et aurait donné plus, il se serait vendu à lui. Il avait déterminé une valeur pour lui-même et son service religieux, ses activités ont été seulement un moyen pour atteindre cette valeur et ainsi, Dieu est devenu un moyen pour atteindre ce but. Humanisme Maintenant, pour comprendre les implications de cela dans notre siècle, nous devons revenir en arrière, denviron 150 ans, à un conflit qui a attaqué le christianisme. Juste après le grand réveil en Amérique avec Finney, l'Esprit de Dieu a été merveilleusement répandu sur certaines régions de notre pays, il y eut une attaque ouverte sur notre foi en provenance d'Europe sous formes de sévères critiques. Darwin avait énoncé sa théorie de l'évolution, certains philosophes lont adaptée à leurs philosophies, et les théologiens lont appliquée à l'Écriture. Les années 1850 marquent le commencement d'une attaque frontale contre la Parole de Dieu. Satan a toujours tenté de lattaquer insidieusement. Mais maintenant, cest « saison de la chasse » contre le Livre, ouverture de la chasse contre l'Église, et Voltaire pouvait déclarer qu'il allait vivre pour voir la Bible devenir une relique juste bonne a être placée dans des musées, qu'elle serait tout à fait détruite par les arguments quil présentait avec force contre elle. Eh bien, quel a été leffet de cela? La philosophie du moment est devenu l'humanisme. Et vous pouvez définir l'humanisme de cette façon: l'humanisme est une philosophie qui déclare que la finalité de tout être est le bonheur de l'homme. La raison dexister est le bonheur de l'homme. Maintenant, en fonction de l'humanisme, le salut est tout simplement comment tirer tout le bonheur que vous pouvez, de la vie. Si vous étiez influencé par quelqu'un comme Nietzsche, qui dit que «La seule vraie satisfaction dans la vie, c'est le pouvoir et que le pouvoir est sa propre justification». Et que, après tout, le monde est une jungle. Et c'est donc à l'homme de tout faire pour être heureux, de devenir de puissant et cela par nimporte quel moyen. Car c'est seulement dans cette position de domination ou comme nous l'avons vu dans le culte de Moloch que l'on peut être heureux. Cela produirait en temps opportun, un Hitler qui utiliserait la philosophie de Nietzsche comme oeuvre, et qui en exploiterait principes et lignes directrices, et dirait à son peuple « Nous sommes destinés à gouverner le monde. Par conséquent, tout moyen que nous pouvons utiliser pour atteindre cet objectif est notre salut. Quelqu'un d'autre dira: « Eh bien, non. La finalité de lexistence est le bonheur, mais le bonheur ne vient pas de l'autorité sur les gens, le bonheur vient dune expérience sensuelle. » Donc, vous avez le type d'existentialisme qui caractérise la France d'aujourd'hui, qui est à l'origine du « beatnicisme » en Amérique et de la recherche de sensualité brute de notre pays. Puisque l'homme est essentiellement un animal « glandulaire »- les moments d'extase les plus forts proviennent de l'exercice de ses glandes- le salut est simplement de trouver la façon la plus agréable pour satisfaire cette partie de sa personne. Et cest devenu l'effet de l'humanisme, la finalité de tout être est le bonheur de l'homme. John Dewey, un philosophe américain influent dans le domaine de l'éducation, a réussi à convaincre les enseignants qu'il n'y avait pas de normes absolues. Les enfants ne doivent être soumis à aucune norme particulière, que la finalité de l'éducation était tout simplement de permettre à l'enfant de s'exprimer et de se développer sur base de ce qu'il est et de trouver son bonheur en étant ce qu'il veut être. Nous avons donc eu une anarchie culturelle, où chaque homme peut faire ce qui semble bon à ses yeux et nous n'avions pas de Dieu pour régner sur nous. La Bible a été mise au rabais, désavouée et réfutée selon ce qu'ils disaient. Dieu a été détrôné- Il n'existe pas. Il n'a de relation personnelle avec aucun individu. Jésus Christ a été soit un mythe, soit juste un homme - ainsi ont-ils enseigné, et par conséquent la finalité ultime de lexistence est le bonheur. L'individu établit les normes de son bonheur et l'interprète. Libéral, fondamentaliste ou...aucun ? La religion devait donc exister car tellement de gens en ont fait leur moyen de subsistance, de sorte qu'ils ont dû trouver un moyen de justifier leur existence. Revenons vers 1850, l'église était divisée en deux groupes. Le premier groupe était les libéraux ; ils ont accepté la philosophie de l'humanisme et essayé de faire preuve de pertinence. Ils ont parlé à leur génération : « Ha, ha .... Nous ne savons pas s'il y a un ciel, nous ne savons pas sil y a un enfer, mais nous savons ceci - que vous devez vivre 70 ans! Nous savons qu'il y a beaucoup d'avantages à tirer de la poésie, de pensées élevées et de nobles aspirations. Il est donc important pour vous de venir à l'église le dimanche, de sorte que l'on puisse lire quelque poésie, que nous puissions vous donner quelques petits adages, principes et règles pour vivre. Nous ne pouvons rien dire sur ce qui va se passer quand vous allez mourir, mais nous vous disons ceci, que si vous venez chaque semaine et donnez de largent et aidez et restez avec nous, nous allons mettre des amortisseurs à votre voiture et votre voyage sera plus confortable. Nous ne pouvons rien garantir de ce qui va se passer quand vous allez mourir, mais nous vous disons que si vous restez avec nous, nous allons vous rendre heureux pendant que vous êtes en vie ». Et cela est devenu l'essence du libéralisme. Cela nest simplement rien dautre que d'essayer de mettre un peu de sucre dans le café amer de leur voyage et de ladoucir pour un moment. Cest tout ce qu'elle pouvait dire. Eh voila, maintenant, l'atmosphère générale de la philosophie est l'humanisme, la finalité de toute chose est le bonheur de l'homme. Il y a un autre groupe de personnes qui a suivi les traces des libéraux ; ce groupe est mon peuple, les fondamentalistes. Ils disent: «Nous croyons en l'inspiration de la Bible, nous croyons en la divinité de Jésus-Christ, nous croyons en lenfer! Nous croyons au ciel! Nous croyons en la mort, l'enterrement et la résurrection du Christ! » Mais rappelez-vous, l'ambiance générale est celle de l'humanisme. Et l'humanisme dit la fin de toute chose est le bonheur de l'homme. L'humanisme est comme lodeur venant d'une fosse, cela imprègne tout lendroit. L'humanisme est comme une infection, une épidémie ; se répand partout. Ainsi, cela n'a pas été long à ce que nous en arrivions à ce que les fondamentalistes se reconnaissent en qu'ils disent, « Nous croyons en ces choses ». Cétaient des hommes qui, pour la plupart, ont rencontré Dieu. Mais comprenez, il ne fallut pas longtemps avant den arriver à dire, « Ce sont ces choses qui font de nous des fondamentalistes ». La deuxième génération a dit: «Voilà comment on devient fondamentaliste! Croyez en l'inspiration de la Bible! Croyez en la divinité du Christ! Croyez en sa mort, en son enterrement et sa résurrection! Et ainsi devenez un fondamentaliste ». Et il n'a pas été long jusqu'à notre génération, où le plan du salut est réduit à donner un oui intellectuel à quelques déclarations doctrinales. Et une personne est considérée comme un chrétien, parce qu'elle peut dire, « Alléluia » quatre ou cinq fois là où cest demandé. Sil sait quand dire «Alléluia », quelqu'un, lui serre la main, lui donne une tape dans le dos, un large sourire, et lui dit: «Frère, vous êtes sauvé! » Ainsi le salut est réduit à rien de plus qu'un consentement, à un schéma ou une formule, et en fin de compte, le salut est le bonheur de l'homme, parce que l'humanisme la pénétré. Si vous avez à analyser le fondamentalisme, par rapport au libéralisme d'il y a 150 ans, comment il s'est développé, car je ne suis pas très précis sur les dates, cela peut se résumer à ceci: Le libéral dit que la finalité de la religion est de rendre heureux l'homme pendant qu'il est en vie, et le fondamentaliste dit que la finalité de la religion est de rendre l'homme heureux quand il sera mort. Mais encore une fois! La finalité de toute religion proclamée, est le bonheur de l'homme. Et alors les libéraux disent, «Par le changement social et politique, nous allons en finir avec les collectes spéciales de fonds pour les caisses dentraide, nous allons en finir avec l'alcoolisme et la toxicomanie et la pauvreté. Et nous allons faire le ciel sur la terre et vous faire plaisir alors que vous êtes en vie! Nous ne savons rien de laprès, mais nous voulons que vous soyez heureux pendant que vous êtes en vie! » Il sont allés de l'avant pour tenter daccomplir leur credo seulement pour être confrontés à un choc terrifiant, celui de la première guerre mondiale et totalement stupéfaits par celui de la deuxième guerre mondiale. Tout cela a rapidement semblé ne conduire nul part. Et puis, les fondamentalistes, sur les mêmes rails, se synchronisent sur cette même longueur d'onde de l'humanisme. Nous entendons quelque chose comme ceci: « Acceptez Jésus afin que vous puissiez aller au ciel! Vous ne voulez pas aller à ce vieux, sale, méchant, brûlant enfer, quand il y a un beau ciel là-haut! Maintenant venez à Jésus pour pouvoir aller au ciel! » Cet appel pourrait être aussi égoïste que deux hommes assis dans un café, qui décident de voler une banque pour obtenir de largent sans travailler! Il y a une manière de « lancer un appel » aux pécheurs, qui ressemble à un complot visant à prendre la caisse dune station service en fin de semaine. L'humanisme est, je crois, la plus meurtrière et catastrophique de toutes les puanteurs philosophiques qui se sont glissées à travers le grillage de la fosse de l'Enfer. Il a pénétré une grande partie de notre religion. Et il est en total contraste avec le christianisme! Et nous voyons ici Mica, qui veut avoir une petite chapelle, et il veut avoir un prêtre, et il veut prier, et il veut montrer de la piété, parce que, «Je sais que le Seigneur va me faire du bien! » ET C'EST ÉGOÏSTE!! ET C'EST PECHE! Et le Lévite arrive et saccorde parfaitement avec cela! Parce qu'il veut une place! Il veut dix shekels et un costume et sa nourriture! Et afin dobtenir ce qu'il veut, et Mica aussi, pour avoir ce qu'il veut, vendent Dieu! Pour dix shekels et un costume! CEST LA TRAHISON DE TOUT AGE. Et c'est la trahison dans laquelle nous vivons. Et je ne vois pas comment Dieu peut raviver cela! Jusqu'à ce que nous revenions au christianisme. En directe et en totale opposition avec cet humanisme puant qui se perpétue dans notre génération, au nom du Christ. Je crains que cela soit devenu tellement subtil qu'il se répande partout. Qu'est-ce que c'est? En substance ceci! C'est ce postulat philosophique qui dit que la finalité de tout est le bonheur de l'homme. Il a été, en quelque sorte, recouvert par des termes évangéliques et par des doctrines bibliques pour en arriver à ce que Dieu règne dans le ciel pour le bonheur de l'homme, Jésus-Christ s'est incarné pour le bonheur de l'homme, tous les les anges existent pour le bonheur de lhomme ... Tout est pour le bonheur de l'homme! Et je vous présente cela comme étant non chrétien! L'homme n'est-il pas heureux? Dieu n'avait-il pas l'intention de rendre l'homme heureux? Oui. Mais en tant que sous-produit, et non produit principal. Révérence pour la vie Il y avait un homme bon, hautement admiré par les penseurs confus de notre temps, là-bas en Afrique, ce cher Dr Schweitzer; bénie soit son âme, est un homme brillant. Un philosophe, médecin, musicien, compositeur - sans aucun doute un homme brillant. Mais le docteur Schweitzer n'est pas plus chrétien que cette rose, et il aurait pris pour une insulte personnelle, si on disait de lui qu'il était chrétien. Il ne considérait pas le Christ comme ayant un quelconque intérêt pour sa philosophie ou pour sa vie. Le Dr. Schweitzer est un humaniste. Le dr. Schweitzer était assis à la proue du bateau remontant le large fleuve Congo en direction de sa base en regardant les fonctionnaires du gouvernement belge avec leurs fusils de fort calibre, qui tiraient les crocodiles vautrés dans la boue des berges du fleuve. Ils étaient experts en tir. Ils utilisaient ces balles qui explosent à l'intérieur du crocodile et les envoyaient en l'air par la contraction des muscles. « Vous dites ! Comment savez-vous tellement de choses sur ce sujet? » Eh bien, à ma honte, je me suis rendu coupable de la même chose sur le Nil. Et ils étaient là, et cétait leur sport. Ils les mettaient dans des sacs, et comptaient les balles et ils plaçaient des cordes à l'endroit où était leur arme et faisaient un peu de place pour l'arme à feu et puis ils faisaient des nuds, afin qu'ils puissent voir combien de crocodiles ils avaient tué. Un gaspillage de vie colossal! Et c'est là que Schweitzer a vu l'essence de sa philosophie. Et savez-vous ce que c'est? Trois mots - Révérence pour vie ... Révérence pour la vie. La vie des crocodiles, la vie humaine, et autres formes de vie. Mon ami, George Kline, qui était avec nous la semaine dernière et va retourner au Gabon, se trouve à peu près à 50 ou 60 miles de la base du Dr Schweitzer. Vous savez, le Dr Schweitzer, est tellement convaincu de devoir respecter la vie, qu'il n'aime pas stériliser ses instruments chirurgicaux. Il a le plus sale service chirurgical dAfrique, parce que les bactéries sont vie et comme il ne veut pas blesser l'une des bonnes bactéries, il les laisse toutes grandir ensemble. Son orgue sest cassé. Quelqu'un lui avait envoyé un de nos orgues et tout ce quil faut pour en jouer. M. Kline est organiste et expert réparateur aussi, donc il allé voir le Dr Schweitzer, et le docteur Schweitzer a déclaré: «George, pensez-vous pouvoir réparer mon orgue? » Il a dit: « Je nen serais pas surpris - permettez-moi de l'essayer. » Ainsi, il a enlevé le dos de linstrument et à son grand étonnement, il a découvert un énorme nid de cafards. Avec l'enthousiasme et le zèle caractéristique américain, George a commencé à piétiner les cafards afin de ne pas en laisser un seul d'entre eux s'en tirer. Et le bon docteur est venu - ses cheveux dressé comme cela nétait arrivé depuis longtemps, et dans sa colère, il a crié: « Arrêtez cela immédiatement ». « Pourquoi? Ils détruisent votre orgue. » Il dit: «C'est bon, ils sont juste conformes à leur nature», il ajoutât, « Vous ne pouvez pas les tuer ». Ainsi, l'un des serviteurs est arrivé et a dit: « Cest bon Mr. Kline, cest bon » Et il se baissât, très tendrement les prit et les mit dans un petit sac, tenant fermement le haut du sac, il y mis chacun des cafards, et ils les emmenèrent dans la jungle afin de les laisser aller en liberté. Voici un homme qui croyait dans sa philosophie, révérence de la vie. Totalement consacré! Totalement consistant! Même quand il sagissait de cafards ou microbes. Vous voyez? C'est de l'humanisme, c'est cohérent. Maintenant, je vous demande; Quelle est la philosophie des Missions? Quelle est la philosophie de l'évangélisation? Quelle est la philosophie d'un chrétien? Si vous me demandez pourquoi je suis allé à l'Afrique, je vous dirai que jy suis d'abord allé pour grandir dans la justice de Dieu. Je ne pensais pas qu'il était juste pour personne d'aller à l'enfer, sans avoir eu une chance d'être sauvée. Jy suis donc allé pour donner à de pauvres pécheurs la chance d'aller au ciel. Maintenant, je ne vous lai pas expliqué avec un grand nombre de mots, mais si vous analysez ce que je viens de vous dire, savez-vous ce que c'est? De lhumanisme. Jutilisais tout simplement les provisions de Jésus-Christ comme un moyen pour améliorer la condition humaine et la soulager de la souffrance et de la misère. Et quand je suis allé en Afrique, j'ai découvert qu'ils nétaient pas pauvres, ignorants, petits païens courant tout autour dans les bois à la recherche de quelqu'un qui leur dirait comment aller au ciel. Ils étaient des monstres diniquité! Ils vivaient dans le mépris le plus total de Dieu et possédaient beaucoup plus de connaissance de Dieu que je navais jamais osé imaginer! Ils méritaient l'enfer! Parce qu'ils refusaient totalement de marcher dans la lumière de leur conscience, et dans la lumière de la loi écrite sur leur coeur, et selon le témoignage de la nature, et selon la vérité quils connaissaient! Et quand j'ai constaté cela, je vous assure que j'étais tellement en colère contre Dieu, que à loccasion dune prière, je lui ai dit que c'était une puissante petite chose qu'il avait fait - de m'envoyer là-bas pour aller vers ces gens qui attendaient de savoir comment aller au ciel. Quand je suis arrivé sur place, j'ai découvert qu'ils savaient ce quétait le ciel, et ne voulaient pas y aller, et qu'ils aimaient leur péché et ne voulaient pas le quitter. (Frère Paris Reidhead parle avec beaucoup de passion dans ce paragraphe), je suis allé là-bas motivé par l'humanisme. J'avais vu des photos de lépreux, j'avais vu des photos d'ulcères, j'avais vu des photos de funérailles, et je ne voulais pas que mes frères humains aient à souffrir éternellement en enfer après une existence misérable sur la terre. Mais cest là, en Afrique, que Dieu a commencé à déchirer cette couche dhumanisme! Et c'est ce jour-là, dans ma chambre avec la porte verrouillée, que j'ai lutté avec Dieu. Car jen étais arrivé à faire face au fait que les gens que je croyais ignorants et qui voulaient savoir comment aller au ciel et disaient: « Que quelqu'un vienne nous enseigner! », ne veulent, en réalité, pas prendre le temps de parler avec moi ou quelqu'un d'autre. Ils n'ont aucun intérêt dans la Bible, et aucun d'intérêt dans le Christ, et ils aiment leur péché et je veulent continuer dans celui-ci. A ce moment-là, j'en étais arrivé à croire que tout cela nétait quune imposture et que lon se moquait de moi, et que j'avais été embobiné! Et je voulais retourner à la maison. Là, seul dans ma chambre, comme je me trouvais devant Dieu honnêtement avec ce que mon cur ressentait, il ma semblé lentendre me dire: «Oui, le juge de toute la terre ne serait-il pas juste? Les païens sont perdus, et vont aller en enfer, non pas parce qu'ils n'ont pas entendu l'évangile. Ils vont aller en enfer parce qu'ils sont pécheurs et aiment leur péché! Et parce qu'ils méritent l'enfer. Mais ... ... je ne tai pas envoyé là-bas pour eux. Je ne tai pas envoyé là-bas à cause deux ». Et j'ai entendu aussi clairement que je n'ai jamais entendu parler, même si ce n'était pas une voix physique, mais cétait l'écho de la vérité éternelle qui trouvait son chemin dans un cur ouvert. Ce jour là, jai entendu Dieu dire à mon cur quelque chose comme ceci : « Je ne tai pas envoyé en Afrique pour la cause des païens, je tai envoyé en Afrique pour Ma cause... Ils méritent lenfer ! Mais je les aime et jai enduré les agonies de lenfer pour eux !!! Je ne tai pas envoyé là pour eux, JE TAI ENVOYE Là POUR MOI. Ne mériterai-je aucune récompense pour mes souffrances. Je ne mérite pas ceux pour lesquels je suis mort ? » Et cela a tout inversé, tout changé ! Tout était redressé maintenant !!! Je ne travaillai plus pour Mica et pour 10 schekels et un costume ! Jétais en train de servir un Dieu vivant ! Je nétais pas là pour la cause des païens. Jétais là pour un sauveur qui avait enduré les agonies de lenfer pour moi alors quil ne le méritait pas. Cependant, il méritait les païens parce quil était mort pour eux. Vous comprenez? Laissez-moi symboliser, laissez-moi résumer. Le christianisme dit « la finalité de tout être est la gloire de Dieu ». Lhumanisme dit « La finalité de tout être est le bonheur ». Lun est né en enfer, la déification de lhomme et lautre est né au ciel, la glorification de Dieu. Lun est un lévite servant Mica et lautre est un coeur indigne qui sert le Dieu vivant, parce que cest le plus grand honneur dans lunivers. Et vous? Quen est-il de vous? Vous êtes-vous repenti? Je voudrais encore voir quelques personnes se repentir selon les termes bibliques. George Whitefield les connaissait. Il était debout devant ladministration de Boston, parlant à 20.000 personnes et leur dit : « Ecoutez-moi pécheurs, monstres diniquité ! Vous méritez lenfer ! Et le pire de tous vos crimes est que même étant criminels, vous nayez pas eu la bonne grâce de le voir » ! Il dit:« Si vous ne pleurez pour vos péchés et vos crimes contre un Dieu Saint, George Whitefield pleurera pour vous! » Cet homme mettait sa tête en arrière et sanglotait comme un bébé. Pourquoi? Parce qu'ils étaient en danger daller en enfer? Non! Mais parce qu'ils étaient des «monstres d'iniquité», qui ne voyaient même pas leur péché et ne se tracassaient pas au sujet de leurs crimes. Vous voyez la différence? La différence est que voici quelqu'un tremblant parce qu'on va lui faire mal en enfer. Et il ne réalise pas l'énormité de sa culpabilité, nà aucun sens de l'énormité de son crime, et pas de compréhension des insultes quil a proféré contre Dieu! Il tremble seulement parce que sa peau est sur le point d'être brûlée! Il a peur et je vous soumets que, même si la peur est une bonne « couche de fond » pour nous préparer à la grâce, il ne faut pas sy arrêter. Et le Saint-Esprit ne s'arrête pas là. C'est la raison pour laquelle personne ne peut recevoir le Christ dune manière sûre tant qu'il ne se sera pas repenti. Et personne ne peut se repentir avant d'avoir été convaincu. Et la conviction est l'uvre du Saint-Esprit, qui permet au pécheur de voir qu'il est un criminel devant Dieu et mérite toute la colère de Dieu. Et si Dieu voulait lenvoyer au plus petit coin de l'enfer, pour toujours et pendant dix éternités, il mérite tout cela! Et cent fois plus. Parce qu'il a connu ses crimes. Les prédicateurs Voila la différence entre la prédication du XXe siècle et la prédication de John Wesley. Wesley était un prédicateur de justice qui exaltait la sainteté de Dieu. Il exaltait la sainteté de Dieu, et la loi de Dieu et léquité de Dieu, et la justice de Dieu et la sagesse de ses exigences! Et la justice de son courroux et de sa colère! Puis, il se tournait vers les pécheurs et leur disait de l'énormité de leurs crimes et de leur rébellion et de leur trahison, et de leur anarchie. Et la puissance de Dieu descendait sur la foule, de sorte qu'à une occasion, fiablement reportée, lorsque la foule sest dispersée, il y avait 1800 personnes gisant sur le sol, complètement inconscientes! Parce qu'elles avaient une révélation de la sainteté de Dieu et à cette lumière, ils avaient vu l'énormité de leurs péchés et Dieu avait tellement pénétré leurs esprits et leurs curs quils en étaient tombés à terre! Ce n'est pas arrivé seulement du temps de Wesley, mais aussi en Amérique, à New Haven, Connecticut, Yale. Un homme du nom de John Wesley Redfield avait pendant trois ans, de manière continue, un ministère dans et autour de New Haven, aboutissant aux grands meetings de Yale Ball, le premier datant du 18ème siècle. Les policiers étaient habitués pendant cette période, s'ils voyaient quelqu'un couché par terre, daller sentir son haleine. Sils sentaient l'alcool dans son haleine, ils lenfermaient, mais sils ne sentaient pas lalcool, cest quil avait la maladie de Redfield. Et tout ce que vous aviez besoin de faire si quelqu'un avait la maladie de Redfield, cest de lamener dans un endroit tranquille et de le laisser là jusqu'à ce qu'il se réveille. Parce que s'ils étaient alcooliques, ils allaient cesser de boire, et sils étaient cruels, ils allaient cesser d'être cruels, et sils étaient immoraux, ils allaient renoncer à leur immoralité. S'ils étaient voleurs, ils allaient restituer ce qu'ils avaient volé. Car, comme ils avaient vu la sainteté de Dieu, et l'énormité de leur péché, l'Esprit de Dieu les avait fait tomber dans l'inconscience en raison du poids de leur culpabilité! Et ainsi dans le déversement de la puissance de Dieu, les pécheurs se repentaient de leurs péchés et venaient sûrement à Christ. La différence Mais il y avait une différence! Il ne cherchait pas à convaincre un homme «bon» qu'il avait des problèmes avec un «mauvais» Dieu. Mais il cherchait à convaincre des hommes mauvais qu'ils avaient mérité la colère et le courroux d'un Dieu bon! Et la conséquence était le repentir qui mène à la foi et conduit à la vie. Chers amis, il n'y a qu'une seule raison - une raison pour un pécheur de se repentir, et c'est que Jésus-Christ mérite le culte et l'adoration et l'amour et l'obéissance de son cur. Non pas parce qu'il va aller au paradis. Si la seule raison de votre repentir, cher ami, était déchapper à l'enfer, cest que vous êtes juste un lévite servant pour dix shekels et un costume! Cest tout! Vous essayez de servir Dieu: car il vous fera du bien! Mais un cur repentant est un cur qui a vu quelque chose de l'énormité du crime de jouer à être dieu et à nier au Dieu véritable et juste l'adoration et l'obéissance qu'il mérite! Pourquoi un pécheur se repentirait-il? Parce que Dieu mérite l'obéissance et l'amour que lhomme a refusé jusqualors à lui donner! Pas pour quil puisse aller au paradis. Si la seule raison pour laquelle il se repent est celle daller au ciel, ce n'est rien dautre que essayer de faire un marchandage ou une bonne affaire avec Dieu. Pourquoi un pécheur abandonnerait-il tous ses péchés? Pourquoi devrait-il être mis au défi de le faire? Pourquoi devrait-il faire la restitution de ce quil a volé quand il vient au Christ? Parce que Dieu mérite l'obéissance qu'il exige! J'ai parlé avec des gens qui n'ont aucune assurance que leurs péchés sont pardonnés. Ils veulent se sentir en sécurité avant dêtre prêts à s'engager pour Christ. Mais je crois que les seuls à qui Dieu rend réellement témoignage par Son Esprit et sont nés de lui, sont ceux qui, qu'ils le prononcent ou non, viennent à Jésus Christ en lui disant quelque chose comme ceci: « Seigneur Jésus, je vais tobéir, taimer, te servir, et faire ce que tu veux, tant que je vivrai, même si je vais en enfer à la fin de la route, tout simplement parce que tu es digne d'être aimé, obéi et servi, et je ne cherche pas à faire un marché avec toi! » Voyez-vous la différence? Voyez-vous la différence? Entre un lévite servant pour dix shekels et un costume ou un Mica construisant une chapelle parce que Dieu vous fera du bien et quelqu'un qui se repent pour la gloire de Dieu. Pourquoi une personne devrait-elle venir à la croix? Pourquoi une personne devrait-elle embrasser la mort avec le Christ? Pourquoi une personne devrait-elle être disposée à aller, par l'identification, jusqu'à la Croix et dans la tombe et à en sortir? Je vais vous dire pourquoi - parce que c'est la seule façon par laquelle, Dieu puisse obtenir la gloire à partir de l'être humain! Si vous dites que c'est parce qu'il trouvera la joie ou la paix ou une bénédiction ou le succès ou la gloire alors il n'est rien dautre quun Lévite servant pour dix shekels et un costume. . Il n'y a qu'une seule raison pour vous rendre à la Croix. C'est parce que jusqu'à ce que vous en arriviez à ce moment d'union avec le Christ dans la mort, vous fraudez le Fils de Dieu de la gloire qu'il pourrait retirer de votre vie. Car aucune chair ne se glorifiera en sa présence. Et jusqu'à ce que vous ayez compris le travail de sanctification de Dieu par le Saint-Esprit vous emmenant vers l'union avec le Christ dans la mort et l'ensevelissement et la résurrection, vous allez servir avec et par ce vous avez : la personnalité de lhomme, la nature humaine, la force de l'homme, et l'énergie humaine et tout ce qui se trouve sous sentence de mort. Et Dieu n'obtiendra aucune gloire hors de cela! Ainsi, la raison pour vous d'aller à la croix n'est pas pour obtenir la victoire - vous obtiendrez la victoire. Ce n'est pas pour trouver la joie - vous aurez la joie. Mais la raison pour vous d'embrasser la croix et presser jusqu'à ce que vous sachiez que vous pouvez témoigner avec Paul: «Je suis crucifié avec le Christ.» (Galates 2:20) n'est pas pour les bénéfices que vous allez en retirer, mais pour ce que Lui va en retirer, pour la gloire de Dieu. Par la même occasion, pourquoi n'êtes-vous pas pressé de connaître la plénitude de l'Esprit Saint? Pourquoi n'êtes vous pas pressé de connaître la plénitude du Christ? Je vais vous dire pourquoi - Parce que la seule possibilité pour Jésus- Christ dobtenir de la gloire à partir d'une vie qu'il a rachetée par son sang précieux, c'est quand il peut remplir cette vie par sa présence et vivre à travers elle sa propre vie. Ce quil y a de génial dans notre foi n'est pas que nous allons passer par les différentes étapes comme un Lévite embauché pour servir Dieu. Non, Non! Ce quil y a de génial dans notre foi, c'est que nous arrivons à cette place où nous savons que nous ne pouvons rien faire, et tout ce que l'on pourra faire sera de présenter notre vase et de dire: « Seigneur Jésus, tu dois le remplir. Et tout ce qui se fera devra être fait par toi et pour toi. » Mais, oh, je sais quil y a tant de gens qui essayent de connaître la plénitude de Dieu, afin de se servir de Dieu. La puissance de lEsprit Un jeune prédicateur est venu vers moi à Huntington, Virginie-Occidentale. Il a dit: «Frère Reidhead, j'ai une grande église. J'ai un merveilleux programme d'école du dimanche, un ministère à la radio en pleine croissance. Mais je sens un besoin personnel, un manque dans ma vie, j'ai besoin d'être baptisé du Saint-Esprit, j'ai besoin d'être rempli de l'Esprit. Et quelqu'un m'a dit que Dieu avait fait quelque chose pour vous et je me demande si vous pourriez m'aider. » Je regardais ce collègue, et vous savez à quoi il ressemblait? A moi. Il me ressemblait. Je venais de voir en lui tout ce qui était en moi. Vous pensiez que j'allais dire «en moi avant ». Non ! Ecoutez mes amis, si vous êtes jamais arrivé à vous voir vous-même, vous savez que vous n'allez jamais devenir autre chose que vous-même. Car en moi et dans ma chair, il n'y a aucune bonne chose. (Romains 7:18) Il était mon image. Il était comme un gars qui conduit une voiture de sport, vous savez, comme quelqu'un au garage disant: « Réglez-moi cette voiture et gonflez son moteur! » Eh bien, c'est de cette manière là,quil était. Il voulait de la puissance pour son programme. Dieu ne va pas être un moyen dobtenir ce quon veut pour quiconque. J'ai dit: « Je suis terriblement désolé, je ne pense pas pouvoir vous aider. » Il dit: « Pourquoi? » J'ai répondu: «Je ne pense pas que vous soyez prêt. » «Eh bien, supposons que vous arrivez avec une voiture de sport. Vous avez parlé de votre programme, vous avez parlé de votre radio, vous avez parlé de votre école du dimanche et l'église. Cest très bien. Vous avez fait à merveille sans le pouvoir de l'Esprit Saint ». C'est ce que le chrétien chinois dit quand il rentre en Chine. « Quest-ce qui vous a le plus impressionné en Amérique? » Il dit, « Les grandes choses que les américains peuvent accomplir sans Dieu. » Et lui, (le jeune prédicateur) avait accompli beaucoup de choses, il faut l'admettre sans Dieu. Maintenant, il voulait quelque chose de puissant pour porter ses accomplissements encore plus loin. J'ai dit:« Non .... Non ... tu es assis derrière le volant et tu dis à Dieu: « Donne-moi de le puissance pour que je puisse aller plus loin. » Cela ne marchera pas. Tu dois sortir de là. » Mais je connaissais le drôle, parce que je me connaissais. J'ai dit: «Non, cela ne marchera jamais. Tu dois te glisser sur le siège arrière.» Et je le voyais se penchant et saisissant le volant. «Non » dis-je, « tu ne peux pas y arriver depuis le siège arrière. » Je lui dis encore : «Avant que Dieu fasse quoique ce soit pour toi, tu sais ce que tu dois faire ? » Alors il dit: « Quoi? » Je répondis : « Tu dois sortir de la voiture, prendre les clés, ouvrir le coffre, donner les clés au Seigneur Jésus, te glisser dans le coffre, le fermer et tout bas à travers le trou de la serrure dire : Seigneur regarde. Occupe-toi de la voiture et tu la conduis, cest toi que ça regarde à partir de maintenant. » Voilà pourquoi tant de gens que vous connaissez, ne rentrent pas dans la plénitude du Christ. Parce qu'ils veulent devenir un lévite avec dix shekels et un costume comme salaire. Ils ont servi Mica, mais ils pensent que sils avaient la puissance de l'Esprit Saint, ils pourraient servir la tribu de Dan. Cela ne fonctionnera jamais. Jamais ! Dieu na besoin de toi que pour une seule raison et c'est pour tamener à la place où, dans le repentir, tu as été gracié pour sa gloire. Et dans la victoire, tu as été amené à la mort en Lui afin qu'il puisse régner. Et dans cette plénitude, Jésus Christ est capable de vivre et marcher en vous. Votre attitude est l'attitude du Seigneur Lui même, qui a dit: «Je ne peux rien faire de moi-même" (Jean 8:28) Je ne peux pas parler de moi-même. Je ne fais pas de plans pour moi-même. Ma seule raison d'être est dexister pour la gloire de Dieu en Jésus-Christ. Si je vous disais: «Venez, soyez sauvés et vous pourrez aller au ciel, venez à la croix afin que vous puissiez avoir la joie et la victoire, venez pour la plénitude de l'Esprit afin que vous puissiez être satisfait », je tomberais dans le piège de l'humanisme. Je vais te dire cher ami, si tu étais là, dehors, sans Christ, viens à Jésus-Christ et sers-le aussi longtemps que tu vis, même si tu te retrouves en enfer à la fin car il en est digne! Lagneau immolé Je te le dis, ami chrétien, viens à la croix et rejoins le Christ en unité dans la mort, et entres ainsi dans toute la signification de la mort à soi-même afin qu'il puisse obtenir la gloire. Je vous le dis, chers chrétiens, si vous ne connaissez pas la plénitude de l'Esprit Saint, venez présenter vos corps comme un sacrifice vivant, et qu'il vous remplisse, de sorte qu'il puisse voir le but de sa venue accompli en vous et obtenir la gloire à travers votre vie. Il ne sagit pas de ce que vous allez obtenir de Dieu, mais de ce qu'il va pouvoir obtenir de vous. Quon en finisse une fois pour toutes avec le christianisme utilitaire qui fait de Dieu un moyen, au lieu de la glorieuse fin en soi qu'il est. Démissionnons. Disons à Mica que nous partons. Nous ne serons plus ses prêtres pour dix shekels et un costume. Disons à la tribu de Dan, nous partons. Et venons et jetons-nous aux pieds percés du Fils de Dieu et disons-lui que nous allons Lui obéir, et l'aimer, et le servir aussi longtemps que nous vivrons, parce qu'il en est digne! Deux jeunes Moraves entendirent parler d'une île des Antilles, où un propriétaire athée britannique avait de 2000 à 3000 esclaves. Et le propriétaire avait dit: «Aucun prédicateur, aucun membre du clergé, ne pourra jamais rester sur cette île. S'il est naufragé, nous allons le garder dans une maison indépendante, jusqu'à ce qu'il nous quitte, mais il ne va jamais parler à aucun d'entre nous au sujet de Dieu. Jen ai fini avec toutes ces sornettes. Trois mille esclaves amenés des jungles d'Afrique dans une île de l'Atlantique pour y vivre et y mourir sans entendre parler de Christ. Deux jeunes moraves en entendirent parler. Ils se vendirent au planteur britannique, et utilisèrent largent qu'ils ont reçu de leur vente - il ne les a pas payés plus quil ne laurait fait pour tout esclave - pour payer leur passage sur son île car il ne voulait même pas payer le transport. Le navire quittait sa jetée sur le fleuve à Hambourg et se dirigeait vers la mer du Nord, porté par la marée, les Moraves étaient venus de Herrenhut pour voir ces deux garçons dune vingtaine d'années. Pour ne plus revenir, car ce n'était pas un contrat de quatre ans, ils sétaient vendus à vie pour être esclaves. Simplement parce que comme esclaves, ils pourraient être chrétiens, là où ces autres étaient. Les familles pleuraient, car elles savaient ne jamais les revoir. Et les gens se demandaient pourquoi ils partaient et s'interrogeaient sur la sagesse de ce départ. Comme la distance grandissait et les maisons disparaissaient derrière la jetée, et les jeunes garçons voyant cela, lun deux, son bras tenant le bras de son ami, leva la main et cria de manière à se faire entendre de la rive et ce fut la dernière fois que lon a entendu parler d'eux ; voici ses paroles: «Puisse l'Agneau immolé, recevoir la récompense de ses souffrances! » Cela est devenu le cri des missions Moraves. Et la seule raison d'être est que l'agneau qui a été immolé, puisse recevoir la récompense de ses souffrances.
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Paris Reidhead (1919 - 1992). American missionary, pastor, and author born in Minneapolis, Minnesota. Raised in a Christian home, he graduated from the University of Minnesota and studied at World Gospel Mission’s Bible Institute. In 1945, he and his wife, Marjorie, served as missionaries in Sudan with the Sudan Interior Mission, working among the Dinka people for five years, facing tribal conflicts and malaria. Returning to the U.S., he pastored in New York and led the Christian and Missionary Alliance’s Gospel Tabernacle in Manhattan from 1958 to 1966. Reidhead founded Bethany Fellowship in Minneapolis, a missionary training center, and authored books like Getting Evangelicals Saved. His 1960 sermon Ten Shekels and a Shirt, a critique of pragmatic Christianity, remains widely circulated, with millions of downloads. Known for his call to radical discipleship, he spoke at conferences across North America and Europe. Married to Marjorie since 1943, they had five children. His teachings, preserved online, emphasize God-centered faith over humanism, influencing evangelical thought globally.